Le prix du baril de pétrole avait dépassé les 110 dollars durant le deuxième semestre 2014 puis en quelques mois s'était retrouvé en dessous des 50 dollars. De quoi changer fortement les projets à court terme des grands groupes pétroliers et notamment les projets liés au gaz de schiste dont l'extraction est plus chère. Avec les niveaux actuels le gaz de schiste n'est plus rentable et des compagnies ont déjà commencé à fermer.
La décision de l'OPEP de maintenir la pression sur les prix en ne changeant pas la production a également joué fortement en faveur des prix bas. L'Arabie Saoudite l'avait toujours clamé : elle voulait mettre un terme au boom du gaz de schiste américain. Il semblerait qu'elle soit arrivée à ses fins.
Selon l'AIE, en effet, la tendance du baril de pétrole a désormais repris la pente de la croissance. Une croissance qui sera toutefois légère et ne devrait pas se traduire par un pic. En 2015, en moyenne, l'AIE prévoit un coût pour le baril de brut de 55 dollars. Puis la tendance haussière devrait porter ce prix à 73 dollars en 2020.
L'abandon de divers projets dans les hydrocarbures non conventionnels devrait d'ailleurs s'accompagner par une hausse de la demande mondiale et donc une hausse de la production, ce qui devrait permettre une stabilisation des prix aux alentours des 70 dollars.
La décision de l'OPEP de maintenir la pression sur les prix en ne changeant pas la production a également joué fortement en faveur des prix bas. L'Arabie Saoudite l'avait toujours clamé : elle voulait mettre un terme au boom du gaz de schiste américain. Il semblerait qu'elle soit arrivée à ses fins.
Selon l'AIE, en effet, la tendance du baril de pétrole a désormais repris la pente de la croissance. Une croissance qui sera toutefois légère et ne devrait pas se traduire par un pic. En 2015, en moyenne, l'AIE prévoit un coût pour le baril de brut de 55 dollars. Puis la tendance haussière devrait porter ce prix à 73 dollars en 2020.
L'abandon de divers projets dans les hydrocarbures non conventionnels devrait d'ailleurs s'accompagner par une hausse de la demande mondiale et donc une hausse de la production, ce qui devrait permettre une stabilisation des prix aux alentours des 70 dollars.