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En cette troisième semaine du mois de décembre 2015 le pétrole a touché le record de 36,14 dollars le baril, du jamais vu depuis 11 ans. Une baisse qui met en crise les principaux groupes pétroliers qui n'ont cessé d'annoncer des licenciements face à la perte de revenus liés aux prix trop bas soutenus par une politique agressive de l'OPEP.
Crédit Suisse anticipe des prix du pétrole très bas jusqu'en 2020 malgré une petite hausse progressive d'ici là. La banque prévoit que le pétrole atteindra les 60 voire les 70 dollars le baril d'ici 4 ans ce qui ne fait pas les affaires des groupes pétroliers. Un baril de pétrole, pour être rentable en l'état actuel du marché, doit en effet coûter au moins 60 dollars.
Si le pétrole ne peut pas augmenter rapidement c'est que le marché va connaître divers changements dans les années à venir. En particulier au niveau des Etats-Unis qui devraient redevenir des exportateurs de pétrole après le vote de la loi qui enlève l'embargo sur l'exportation de l'or noir. Autre source qui va inonder le marché : l'Iran dont les sanctions économiques ont été en partie levées et qui devrait pourvoir exporter plus.
Le secteur devrait donc être encore en crise pendant quelques années et continuer de supprimer des emplois. Depuis 2014 le secteur pétrolier a supprimé 250 000 emplois dans le monde.
Crédit Suisse anticipe des prix du pétrole très bas jusqu'en 2020 malgré une petite hausse progressive d'ici là. La banque prévoit que le pétrole atteindra les 60 voire les 70 dollars le baril d'ici 4 ans ce qui ne fait pas les affaires des groupes pétroliers. Un baril de pétrole, pour être rentable en l'état actuel du marché, doit en effet coûter au moins 60 dollars.
Si le pétrole ne peut pas augmenter rapidement c'est que le marché va connaître divers changements dans les années à venir. En particulier au niveau des Etats-Unis qui devraient redevenir des exportateurs de pétrole après le vote de la loi qui enlève l'embargo sur l'exportation de l'or noir. Autre source qui va inonder le marché : l'Iran dont les sanctions économiques ont été en partie levées et qui devrait pourvoir exporter plus.
Le secteur devrait donc être encore en crise pendant quelques années et continuer de supprimer des emplois. Depuis 2014 le secteur pétrolier a supprimé 250 000 emplois dans le monde.