Mario Draghi et la Banque centrale européenne ont donc lancé leur "bazooka" : un plan de rachat d'actifs de 60 milliards d'euros par mois pour un total estimé à 1 100 milliards. Et qu'il leur sera toujours possible de rallonger si ce n'est pas suffisant. De quoi laisser bouche-bée tous les analystes qui tablaient plus sur une cinquantaine de milliards d'euros par mois et un montant maximum de 1000 milliards.
Mais une voix discordante s'est levée sur France 2 ce jeudi 22 janvier 2015 : celle de Christine Lagarde, présidente du FMI. Pour elle ce rachat d'actif risque de ne pas être "suffisant pour relancer l'activité européenne et soutenir la croissance". Car les réformes restent de mise.
"Il faut en plus des réformes structurelles de fond qui permettent d'améliorer la compétitivité d'un certain nombre d'économies" a-t-elle déclaré sur France 2.
Une voix discordante, donc, qui n'est pas sans rappeler la position de la chancelière allemande Angela Merkel et de la Bundesbank, tous deux assez réticents si ce n'est opposés à ce programme de rachat d'actifs par la BCE. Pour Mme Merkel un tel programme risque de détourner les Etats-membres des réformes entamées ou annoncées.
Néanmoins, bien que la président du FMI reste critique, elle se félicite pour cette action de la BCE. Tout en posant une question qui reste en suspens : "est-ce que les banques vont se sentir suffisamment en confiance pour prêter à l'économie?"
Mais une voix discordante s'est levée sur France 2 ce jeudi 22 janvier 2015 : celle de Christine Lagarde, présidente du FMI. Pour elle ce rachat d'actif risque de ne pas être "suffisant pour relancer l'activité européenne et soutenir la croissance". Car les réformes restent de mise.
"Il faut en plus des réformes structurelles de fond qui permettent d'améliorer la compétitivité d'un certain nombre d'économies" a-t-elle déclaré sur France 2.
Une voix discordante, donc, qui n'est pas sans rappeler la position de la chancelière allemande Angela Merkel et de la Bundesbank, tous deux assez réticents si ce n'est opposés à ce programme de rachat d'actifs par la BCE. Pour Mme Merkel un tel programme risque de détourner les Etats-membres des réformes entamées ou annoncées.
Néanmoins, bien que la président du FMI reste critique, elle se félicite pour cette action de la BCE. Tout en posant une question qui reste en suspens : "est-ce que les banques vont se sentir suffisamment en confiance pour prêter à l'économie?"