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L'Etat a donc annoncé ce mercredi 8 avril 2015 qu'il allait racheter 14 millions d'actions du groupe Renault pour un prix compris entre 814 millions d'euros et 1,232 milliard d'euros. Une somme conséquente pour le gouvernement qui cherche à réduire ses dépenses au minimum. Mais avec cet achat le gouvernement compte bien peser plus lourd en Assemblée Générale.
En effet la part de capitalisation détenue par l'Etat dans le groupe Renault passe de 15% à 19% environ. Pour ce faire l'Etat s'est associé avec un prestataire de service d'investissement lors d'un accord irrévocable. Le gouvernement ne pourra donc plus faire marche arrière, mais de toute manière ce n'était pas son intention.
Car le but de la manœuvre est de préserver le droit de vote double octroyé aux actionnaires. Un droit de vote que certains actionnaires de Renault aimeraient voir disparaître et ils en auraient le pouvoir puisque la loi impose que ce vote double soit soumis au vote de l'Assemblée Générale. Or une assemblée se tiendra justement le 30 avril 2015 raison pour laquelle le gouvernement a dû agir vite.
Mais le gouvernement ne devrait pas garder ces actions très longtemps puisqu'il n'avait pas l'intention de monter au capital de Renault. Les actions seront détenues autant qu'il sera jugé nécessaire mais il sera possible pour le gouvernement de revendre les 14 millions d'actions achetées ce mercredi 8 avril 2015 au bout de 6 mois à prix fixe, soit sans réaliser de pertes ou de bénéfices liés à la fluctuation boursière du titre du constructeur.
En effet la part de capitalisation détenue par l'Etat dans le groupe Renault passe de 15% à 19% environ. Pour ce faire l'Etat s'est associé avec un prestataire de service d'investissement lors d'un accord irrévocable. Le gouvernement ne pourra donc plus faire marche arrière, mais de toute manière ce n'était pas son intention.
Car le but de la manœuvre est de préserver le droit de vote double octroyé aux actionnaires. Un droit de vote que certains actionnaires de Renault aimeraient voir disparaître et ils en auraient le pouvoir puisque la loi impose que ce vote double soit soumis au vote de l'Assemblée Générale. Or une assemblée se tiendra justement le 30 avril 2015 raison pour laquelle le gouvernement a dû agir vite.
Mais le gouvernement ne devrait pas garder ces actions très longtemps puisqu'il n'avait pas l'intention de monter au capital de Renault. Les actions seront détenues autant qu'il sera jugé nécessaire mais il sera possible pour le gouvernement de revendre les 14 millions d'actions achetées ce mercredi 8 avril 2015 au bout de 6 mois à prix fixe, soit sans réaliser de pertes ou de bénéfices liés à la fluctuation boursière du titre du constructeur.