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C'est une page entière avec une lettre d'excuses signée de la main de Stuart Gulliver, patron de HSBC, que les Britanniques ont pu découvrir ce dimanche 15 février 2015 dans la presse. Dans des titres du dimanche comme le Sunday Times ou le Sunday Telegraph. Une lettre adressée aux clients de la banque suisse au centre du scandale SwissLeaks.
Ce scandale porte sur les révélations du journal Le Monde et l'ICIJ et est issu des données volées à la banque suisse par l'informaticien Hervé Falciani en 2008. Selon la presse quelques 180 milliards d'euros ont été soustraits aux fiscs de plusieurs pays européens grâce à des montages financiers dont HSBC, et en particulier sa filiale britannique, étaient à l'origine.
Dans cette lettre HSBC présente "ses plus sincères excuses" à ses clients tout en remettant les points sur les i concernant certaines informations publiées par la presse internationale. A commencer par le nombre de clients qu'aurait aidés la banque : la presse en annonce plus de 100 000, la banque assure qu'au maximum elle n'aurait eu que 30 000 clients.
Surtout, HSBC veut rassurer sa clientèle et les autorités, qui vont entamer plusieurs procédures d'enquête, sur la situation présente. Les données volées par M. Falciani datent en effet de plusieurs années, entre 2007 et 2008, et, selon la banque, depuis une importante réorganisation de ses filiales a été réalisée.
Elle assure aujourd'hui qu'elle "n'a absolument aucune envie de faire affaire avec des clients qui pratiquent l'évasion fiscale".
Ce scandale porte sur les révélations du journal Le Monde et l'ICIJ et est issu des données volées à la banque suisse par l'informaticien Hervé Falciani en 2008. Selon la presse quelques 180 milliards d'euros ont été soustraits aux fiscs de plusieurs pays européens grâce à des montages financiers dont HSBC, et en particulier sa filiale britannique, étaient à l'origine.
Dans cette lettre HSBC présente "ses plus sincères excuses" à ses clients tout en remettant les points sur les i concernant certaines informations publiées par la presse internationale. A commencer par le nombre de clients qu'aurait aidés la banque : la presse en annonce plus de 100 000, la banque assure qu'au maximum elle n'aurait eu que 30 000 clients.
Surtout, HSBC veut rassurer sa clientèle et les autorités, qui vont entamer plusieurs procédures d'enquête, sur la situation présente. Les données volées par M. Falciani datent en effet de plusieurs années, entre 2007 et 2008, et, selon la banque, depuis une importante réorganisation de ses filiales a été réalisée.
Elle assure aujourd'hui qu'elle "n'a absolument aucune envie de faire affaire avec des clients qui pratiquent l'évasion fiscale".