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Le Figaro dévoile mercredi 2 mars 2016 son dernier sondage mené par Odoxa pour le journal, France Inter et MNH. Il semblerait que les Français soient majoritairement favorables à une forte hausse du prix du tabac. Un résultat peu étonnant, les fumeurs étant environ un tiers de la population, les non-fumeurs ne seraient pas impactés par une telle mesure et sont, de fait, la majorité des Français.
54% des Français sont donc favorables à une hausse du prix du tabac quelle que soit sa nature : certes, le gouvernement, s'il décidait d'augmenter à nouveau le prix, pencherait pour une hausse légère de l'ordre de 10 à 20 centimes par an, mais les Français sont également pour une hausse brutale qui ferait, par exemple, passer le prix du paquet de 7 euros aujourd'hui à 10 euros.
Si les fumeurs sont à 87% contre une telle augmentation du prix du tabac, selon le sondage Odoxa, l'effet d'une hausse brutale serait important : 50% des fumeurs interrogés estime qu'il arrêterait de fumer. Si la déclaration ne suffit pas forcément pour y parvenir, l'intention est louable et le nombre de fumeurs pourrait baisser. Mais ainsi faisant le gouvernement s'attirerait encore plus les foudres des buralistes dont l'activité est déjà en danger.
Actuellement, le tabac est la cause de 78 000 décès par an et coûte 120 milliards d'euros chaque année à l'Etat.
54% des Français sont donc favorables à une hausse du prix du tabac quelle que soit sa nature : certes, le gouvernement, s'il décidait d'augmenter à nouveau le prix, pencherait pour une hausse légère de l'ordre de 10 à 20 centimes par an, mais les Français sont également pour une hausse brutale qui ferait, par exemple, passer le prix du paquet de 7 euros aujourd'hui à 10 euros.
Si les fumeurs sont à 87% contre une telle augmentation du prix du tabac, selon le sondage Odoxa, l'effet d'une hausse brutale serait important : 50% des fumeurs interrogés estime qu'il arrêterait de fumer. Si la déclaration ne suffit pas forcément pour y parvenir, l'intention est louable et le nombre de fumeurs pourrait baisser. Mais ainsi faisant le gouvernement s'attirerait encore plus les foudres des buralistes dont l'activité est déjà en danger.
Actuellement, le tabac est la cause de 78 000 décès par an et coûte 120 milliards d'euros chaque année à l'Etat.