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Wilford Raney et d'autres personnes ont déposé ce lundi 14 septembre 2015 une action de groupe contre Twitter auprès de la Cour fédérale de San Francisco. Dans cette plainte ils accusent tout simplement le réseau social d'espionner les messages privés et même de les modifier. Mais on ne parle pas de censure ici, plutôt de marketing.
Selon les plaignants, en effet, lorsque deux utilisateurs s'échangent des messages privés, que le groupe a récemment porté à 10 000 caractères contre les 140 des messages publics, Twitter réalise une modification sur les liens qui y sont intégrés.
En fait Twitter changerait (toutefois avec une fréquence non définie) le lien dans le message privé par une url courte tout en continuant d'afficher l'url originelle aux utilisateurs. Un changement réalisé par un algorithme qui ne change rien pour l'utilisateur, le lien renvoyant toujours vers la même page web, mais qui change beaucoup pour Twitter.
Le réseau social, selon les plaignants, ferait en effet passer l'utilisateur par ses propres serveurs et aurait ainsi des données de trafic précises. Ces données, obtenues sans l'accord des utilisateurs, permettraient à Twitter de mieux négocier ses contrats publicitaires avec ses annonceurs, notamment les médias.
Selon les plaignants cette action contrevient à l'Electronic Communications Privacy Act américain ainsi qu'à la loi californienne sur la vie privée. Pas sûr, toutefois, qu'une telle plainte atteigne les tribunaux.
Selon les plaignants, en effet, lorsque deux utilisateurs s'échangent des messages privés, que le groupe a récemment porté à 10 000 caractères contre les 140 des messages publics, Twitter réalise une modification sur les liens qui y sont intégrés.
En fait Twitter changerait (toutefois avec une fréquence non définie) le lien dans le message privé par une url courte tout en continuant d'afficher l'url originelle aux utilisateurs. Un changement réalisé par un algorithme qui ne change rien pour l'utilisateur, le lien renvoyant toujours vers la même page web, mais qui change beaucoup pour Twitter.
Le réseau social, selon les plaignants, ferait en effet passer l'utilisateur par ses propres serveurs et aurait ainsi des données de trafic précises. Ces données, obtenues sans l'accord des utilisateurs, permettraient à Twitter de mieux négocier ses contrats publicitaires avec ses annonceurs, notamment les médias.
Selon les plaignants cette action contrevient à l'Electronic Communications Privacy Act américain ainsi qu'à la loi californienne sur la vie privée. Pas sûr, toutefois, qu'une telle plainte atteigne les tribunaux.