Des « privatisations importantes » sont à prévoir, a annoncé le ministre de l'Économie durant l'émission Questions politiques de France Télévisions, Le Monde et France Inter. La Française des Jeux est concernée, tout comme Aéroports de Paris, et peut-être d'autres entreprises encore dont l'État détient une participation. « Le rôle de l'Etat c'est quoi ? C'est les services publics, la SNCF, la Poste, voilà pourquoi nous les réformons. C'est en deuxième lieu, certains actifs stratégiques, les actifs militaires, l'énergie nucléaire, des choses qui sont très sensibles, et puis c'est la capacité à intervenir pour réguler quand c'est nécessaire pour tenir l'ordre public économique », a rappelé Bruno Le Maire.
L'argent qui sera tiré de ces privatisations ira abonder un fonds de l'innovation, comme le candidat Emmanuel Macron l'avait annoncé pendant la campagne. Il sera abondé à hauteur de 10 milliards d'euros, et il servira à « financer des recherches sur l'intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d'énergies renouvelables ». Le ministre entend « dégager des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard ». Quand on parle d'intelligence artificielle, on entend surtout la Chine et les États-Unis, très peu l'Europe (et encore moins la France).
Il n'a pas voulu en revanche préciser quelles seraient les entreprises à être proposées sur le marché. « Si vous le dites, vous faites perdre de la valeur aux entreprises et je pense que là encore ce serait être un mauvais gestionnaire que de donner la liste avant ». Une mesure de prudence, même si les noms circulent depuis un moment. Bruno Le Maire prépare une loi Pacte pour les entreprises qui contient les modalités des privatisations.
L'argent qui sera tiré de ces privatisations ira abonder un fonds de l'innovation, comme le candidat Emmanuel Macron l'avait annoncé pendant la campagne. Il sera abondé à hauteur de 10 milliards d'euros, et il servira à « financer des recherches sur l'intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d'énergies renouvelables ». Le ministre entend « dégager des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard ». Quand on parle d'intelligence artificielle, on entend surtout la Chine et les États-Unis, très peu l'Europe (et encore moins la France).
Il n'a pas voulu en revanche préciser quelles seraient les entreprises à être proposées sur le marché. « Si vous le dites, vous faites perdre de la valeur aux entreprises et je pense que là encore ce serait être un mauvais gestionnaire que de donner la liste avant ». Une mesure de prudence, même si les noms circulent depuis un moment. Bruno Le Maire prépare une loi Pacte pour les entreprises qui contient les modalités des privatisations.