Énergie, carburant, produits alimentaires, tout coûte plus cher
112 euros, c'est le montant déboursé chaque mois en moyenne par les Français à cause de l'inflation. L'Insee l'a mesurée à 5,6% en septembre sur un an, et même si la hausse des prix a décéléré, il faudra attendre le deuxième trimestre de l'année prochaine pour observer une réelle décrue de l'inflation. En attendant, il faut mettre la main à la poche et payer plus cher les produits alimentaires, l'énergie ou encore le carburant.
Le sondage réalisé par Panorabanques et Poll&Roll montre que pour plus de 8 Français sur 10 (82%), ce montant est la conséquence de l'augmentation des prix des produits alimentaires constatée dans les rayons de la grande distribution. 72% des sondés pointent aussi du doigt les prix des carburants qui flambent, 63% les prix de l'énergie. Ces 112 euros pèsent lourd en comparaison des salaires moyens dans le secteur privé : 4,5% des 2.518 euros nets par mois en 2020.
Le sondage réalisé par Panorabanques et Poll&Roll montre que pour plus de 8 Français sur 10 (82%), ce montant est la conséquence de l'augmentation des prix des produits alimentaires constatée dans les rayons de la grande distribution. 72% des sondés pointent aussi du doigt les prix des carburants qui flambent, 63% les prix de l'énergie. Ces 112 euros pèsent lourd en comparaison des salaires moyens dans le secteur privé : 4,5% des 2.518 euros nets par mois en 2020.
L'inflation va continuer de peser lourd
Pour une personne au Smic (1.300 euros nets par mois), la somme moyenne supplémentaire à mettre sur la table chaque mois représente 8,3% du salaire. Le même sondage montre que plus de la moitié des personnes interrogées (55%) estiment que l'inflation n'en a pas terminé et qu'il faut s'attendre à de nouvelles hausses en 2023. Malgré la situation difficile, les Français font très attention à leurs comptes : 47% d'entre eux ont déclaré être à découvert au moins une fois dans l'année.
C'est un chiffre en légère hausse (+1 point) par rapport à 2021, ce qui signale un sérieux des Français dans leur gestion au quotidien de leurs deniers. Toutefois, il faut relever que le montant moyen des découverts non autorisés s'établit à 317 euros en 2022, contre 284 euros l'an dernier (+11%). 10% des Français n'ont pas d'autorisation de découvert, qui implique des frais supplémentaires, en plus des agios.
C'est un chiffre en légère hausse (+1 point) par rapport à 2021, ce qui signale un sérieux des Français dans leur gestion au quotidien de leurs deniers. Toutefois, il faut relever que le montant moyen des découverts non autorisés s'établit à 317 euros en 2022, contre 284 euros l'an dernier (+11%). 10% des Français n'ont pas d'autorisation de découvert, qui implique des frais supplémentaires, en plus des agios.