Second projet de loi de finances rectificatives
Le pouvoir d'achat continue de se resserrer dans un contexte inflationniste qui a rebondi en octobre : après deux mois de baisse, l'inflation a repris du poil de la bête en s'établissant à 6,2%. D'où la présentation au Conseil des ministres d'un second projet de loi de finances rectificatives qui comprend de nouvelles mesures de soutien. « Ce texte, c'est la nouvelle étape du combat contre la vie chère que nous menons sans relâche depuis un an », a déclaré Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics.
2,5 milliards d'euros de dépenses nouvelles y sont inscrites, notamment 1,5 milliard qui seront consacrés à un nouveau chèque énergie pour les ménages les plus modestes. La remise à la pompe, prolongée jusqu'au 15 novembre, représente 440 millions d'euros. 275 millions vont être consacrés aux universités et aux organismes de recherche et 200 millions pour le ministère des Armées : dans les deux cas il s'agit d'aider pour les dépenses d'énergie et de carburant.
2,5 milliards d'euros de dépenses nouvelles y sont inscrites, notamment 1,5 milliard qui seront consacrés à un nouveau chèque énergie pour les ménages les plus modestes. La remise à la pompe, prolongée jusqu'au 15 novembre, représente 440 millions d'euros. 275 millions vont être consacrés aux universités et aux organismes de recherche et 200 millions pour le ministère des Armées : dans les deux cas il s'agit d'aider pour les dépenses d'énergie et de carburant.
Réduction du déficit
« 2022 n'est pas seulement l'année du combat contre la vie chère, c'est aussi l'année du combat pour des comptes bien tenus », a encore assuré le ministre. C'est que les recettes fiscales sont en nette hausse : 227,9 milliards d'euros en 2022, soit 17% de mieux que l'année précédente. L'impôt sur les sociétés a augmenté de 20,1 milliards (+64%), la TVA de 8,1 milliards et l'impôt sur le revenu de 4,1 milliards.
Ces rentrées fiscales abondantes permettent au gouvernement de multiplier les dépenses tout en réduisant le déficit : il devrait représenter 4,9% du PIB cette année, moins que la prévision de 5%. Le déficit baisse de 4,6 milliards. Le gouvernement prévoit toujours une croissance de 2,7% en 2022, et une inflation limitée à 5,4%.
Ces rentrées fiscales abondantes permettent au gouvernement de multiplier les dépenses tout en réduisant le déficit : il devrait représenter 4,9% du PIB cette année, moins que la prévision de 5%. Le déficit baisse de 4,6 milliards. Le gouvernement prévoit toujours une croissance de 2,7% en 2022, et une inflation limitée à 5,4%.