Des augmentations insuffisantes
Les employeurs n'ont pas d'autre choix que d'augmenter les salaires, en raison d'abord de l'inflation qui continue d'être élevée, et aussi parce que le marché du travail est en tension. Au vu du besoin de main d'œuvre, les salariés ont davantage la possibilité de changer d'entreprise, avec souvent à la clé des rémunérations plus intéressantes. Ainsi, 65% des salariés français ont bénéficié d'une augmentation au premier trimestre, selon une étude du cabinet RH Walters People.
Mais plus de la moitié (53%) des sondés estiment que la hausse a été insuffisante. 71% des salariés ayant bénéficié d'une hausse de leur rémunération ont eu droit à une augmentation inférieure à 5%. À la fin de l'année dernière, 57% des professionnels estimaient qu'ils devraient toucher une hausse de leur salaire supérieure à l'inflation, donc supérieure à 5% (l'Insee l'a mesurée à 5,7% en mars sur un an).
Mais plus de la moitié (53%) des sondés estiment que la hausse a été insuffisante. 71% des salariés ayant bénéficié d'une hausse de leur rémunération ont eu droit à une augmentation inférieure à 5%. À la fin de l'année dernière, 57% des professionnels estimaient qu'ils devraient toucher une hausse de leur salaire supérieure à l'inflation, donc supérieure à 5% (l'Insee l'a mesurée à 5,7% en mars sur un an).
Des hausses inférieures à l'inflation
La même étude indique que 18% des salariés ont reçu une augmentation comprise entre 5 et 10%, 7% des salariés ont obtenu une hausse entre 11 et 15%. 4% de chanceux ont tiré le gros lot, avec une augmentation supérieure à 15% ! Les salariés qui n'ont reçu aucune augmentation en début d'année sont 80% à dire qu'ils envisagent de démissionner, 37% veulent même le faire dans les trois prochains mois.
Les employeurs vont avoir bien du mal à retenir leurs talents si des efforts sur les rémunérations ne sont pas faits afin de satisfaire les salariés. La situation ne devrait d'ailleurs pas s'améliorer sur ce point : malgré les difficultés actuelles et la crise engendrée par l'inflation sur l'énergie et les produits alimentaires, le marché du travail demeure plus favorable aux salariés.
Les employeurs vont avoir bien du mal à retenir leurs talents si des efforts sur les rémunérations ne sont pas faits afin de satisfaire les salariés. La situation ne devrait d'ailleurs pas s'améliorer sur ce point : malgré les difficultés actuelles et la crise engendrée par l'inflation sur l'énergie et les produits alimentaires, le marché du travail demeure plus favorable aux salariés.
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