Vecteur stratégique de souveraineté
Le secteur spatial français et européen va recevoir de la France une enveloppe globale de 9 milliards d'euros sur les trois prochaines années, a confirmé Elisabeth Borne lors du Congrès international d'astronautique (IAC) qui se tient à Paris. Un événement d'ampleur international puisqu'il regroupe des milliers de représentants de cette communauté. L'exécutif entend faire du secteur un vecteur stratégique de premier ordre.
« La première stratégie, c'est de garder avec l'Europe notre autonomie d'accès à l'espace », a affirmé la Première ministre, qui a ajouté : « nous avons besoin de moyens forts et d'une recherche de pointe ». L'hôte de Matignon a égrené les différents investissements nécessaires pour Ariane 6, mais aussi pour l'exploration spatiale, la défense, le climat ou encore la compétitivité de l'industrie française et européenne face aux États-Unis et à la Chine.
« La première stratégie, c'est de garder avec l'Europe notre autonomie d'accès à l'espace », a affirmé la Première ministre, qui a ajouté : « nous avons besoin de moyens forts et d'une recherche de pointe ». L'hôte de Matignon a égrené les différents investissements nécessaires pour Ariane 6, mais aussi pour l'exploration spatiale, la défense, le climat ou encore la compétitivité de l'industrie française et européenne face aux États-Unis et à la Chine.
Contribution française à l'ESA
« Au total, ce sont plus de 9 milliards d'euros que la France s'apprête à investir sur le secteur spatial dans les trois prochaines années, pour la recherche et notre industrie spatiale », a-t-elle affirmé. Une somme qui regroupe des crédits qui ont déjà été votés, comme les 1,5 milliard provenant du plan d'investissement France 2030, les 5 milliards de la loi de programmation militaire 2019-2025, ou encore la loi de programmation pour la recherche votée jusqu'en 2030.
Elisabeth Borne a également ajouté dans cette enveloppe la contribution de la France au budget de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui a calculé ses besoins à 18 milliards d'euros. De quoi financer ses programmes sur les trois prochaines années. C'est en novembre que la conférence ministérielle décidera de la somme exacte.
Elisabeth Borne a également ajouté dans cette enveloppe la contribution de la France au budget de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui a calculé ses besoins à 18 milliards d'euros. De quoi financer ses programmes sur les trois prochaines années. C'est en novembre que la conférence ministérielle décidera de la somme exacte.