Grandes incertitudes
Durant une réunion lundi 31 août, les représentants de Suez — à l'exception de ceux d'Engie — ont rejeté franchement l'offre de Veolia d'acquérir 29,9% du groupe. Cela correspond à peu de choses près à la participation d'Engie au sein de Suez. Les administrateurs estiment que l'offre de Veolia est inamicale et qu'elle est porteuse de « grandes incertitudes ». Les représentants estiment que la stratégie engendrerait « des disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international ». Sans oublier la « complexité du processus » qui se déroulerait en pleine période post-covid.
Les administrateurs pensent que l'opération d'acquisition représenterait « deux années de perturbations opérationnelles » alors que les équipes de Suez sont actuellement focalisées sur la mise en œuvre du plan stratégique « Shaping Suez 2030 ». Un plan « fortement créateur de valeur de Suez en tant que société indépendante ». Suez indique également que cette acquisition aurait des conséquences sur l'emploi et sur l'avenir des activités de traitement et de distribution de l'eau en France.
Les administrateurs pensent que l'opération d'acquisition représenterait « deux années de perturbations opérationnelles » alors que les équipes de Suez sont actuellement focalisées sur la mise en œuvre du plan stratégique « Shaping Suez 2030 ». Un plan « fortement créateur de valeur de Suez en tant que société indépendante ». Suez indique également que cette acquisition aurait des conséquences sur l'emploi et sur l'avenir des activités de traitement et de distribution de l'eau en France.
La question de l'emploi
Ce faisant, les administrateurs de Suez appuient là où ça fait mal. L'État, actionnaire d'Engie, a fait savoir au cours du week-end que le projet de créer un champion français de l'eau, du traitement des déchets et des services à l'énergie pourrait l'intéresser. Le marché pèse en effet 1.400 milliards de dollars par an et il s'agit de se positionner avant que les groupes chinois ne s'y intéressent. Mais le gouvernement s'est dit particulièrement préoccupé par les questions d'emploi.
Antoine Frérot, le PDG de Veolia, a assuré que son opération qualifiée d'amicale aboutira. L'objectif est de s'emparer de la participation d'Engie, dont les représentants devraient se retrouveront en septembre et qui devraient autoriser l'opération. Ensuite, Veolia lancera une offre publique d'achats (OPA) sur les 70% restants. Si Engie donne son feu vert, Veolia aura un pied dans la porte et pourra poursuivre son opération.
Antoine Frérot, le PDG de Veolia, a assuré que son opération qualifiée d'amicale aboutira. L'objectif est de s'emparer de la participation d'Engie, dont les représentants devraient se retrouveront en septembre et qui devraient autoriser l'opération. Ensuite, Veolia lancera une offre publique d'achats (OPA) sur les 70% restants. Si Engie donne son feu vert, Veolia aura un pied dans la porte et pourra poursuivre son opération.