Air France-KLM s'interroge sur le fait de maintenir sa participation dans Alitalia, à 25 %.
Dans le détail, ce plan prévoit l'injection de 75 millions d'euros par la Poste au capital de la compagnie aérienne, mais également 200 millions d'euros de crédit bancaires, et une avance de trésorerie de 100 millions d'euros. Soit environ 500 millions d'euros après l'ensemble de la manœuvre. Reste en suspens la participation effective d'Air France-KLM.
Pour le groupe Air France, ce plan ne peut pas être définitif. Il reste encore à définir la restructuration de la dette d'Alitalia, et la révision du plan industriel. Malgré la pression exercée par Maurizio Lupi, le ministre des Transports italien, qui a vivement invité le groupe franco-néerlandais à souscrire sa quote-part de 75 millions d'euros, en tant qu'actionnaire à 25 % de la compagnie italienne, Air France-KLM entend bien profiter du mois de délais règlementaire pour adhérer au plan, ou bien se rétracter, faisant tomber sa participation à 11 %.
Le groupe franco-néerlandais craint en fait un plan de sauvetage à la va-vite, qui ne résoudrait aucun problème. Il tient de fait à une restructuration préalable de la dette, ainsi qu'une rationalisation de la flotte d'Alitalia, et une révision à la baisse des objectifs de vols long-courrier. A noter que le numéro un du patronat italien, Giorgio Squinzi, a lui aussi exprimé sa perplexité au sujet de "ce pansement temporaire".
Malgré cela, le gouvernement Letta reste persuadé que ce plan est le bon, et que l'entrée de la Poste italienne au capital d'Alitalia devrait lui permettre de mieux négocier son intégration dans Air France-KLM. La balle est aujourd'hui dans le camp du groupe franco-néerlandais.
Pour le groupe Air France, ce plan ne peut pas être définitif. Il reste encore à définir la restructuration de la dette d'Alitalia, et la révision du plan industriel. Malgré la pression exercée par Maurizio Lupi, le ministre des Transports italien, qui a vivement invité le groupe franco-néerlandais à souscrire sa quote-part de 75 millions d'euros, en tant qu'actionnaire à 25 % de la compagnie italienne, Air France-KLM entend bien profiter du mois de délais règlementaire pour adhérer au plan, ou bien se rétracter, faisant tomber sa participation à 11 %.
Le groupe franco-néerlandais craint en fait un plan de sauvetage à la va-vite, qui ne résoudrait aucun problème. Il tient de fait à une restructuration préalable de la dette, ainsi qu'une rationalisation de la flotte d'Alitalia, et une révision à la baisse des objectifs de vols long-courrier. A noter que le numéro un du patronat italien, Giorgio Squinzi, a lui aussi exprimé sa perplexité au sujet de "ce pansement temporaire".
Malgré cela, le gouvernement Letta reste persuadé que ce plan est le bon, et que l'entrée de la Poste italienne au capital d'Alitalia devrait lui permettre de mieux négocier son intégration dans Air France-KLM. La balle est aujourd'hui dans le camp du groupe franco-néerlandais.