Franck Terner, le directeur général de la compagnie aérienne, cherche toutefois à convaincre les syndicats du bien fondé du plan « Boost » concocté par la direction pour faire redécoller Air France. Ce courrier, dévoilé par Terner, indique que la direction a répondu à la principale revendication des pilotes : un contrat unique « avec les règles d'utilisation et de rémunération d'Air France ». Dans ces conditions, difficile de refuser la création de cette nouvelle compagnie low cost.
« Ne pas faire la nouvelle compagnie, c'est renoncer à cette croissance et à toutes les conséquences positives qu'elle emportera pour vous après des années de stagnation », selon le directeur général. Le SNPL, principal syndicat des pilotes, se prononcera le 13 février. Mais les événements de ces derniers mois, durant lesquels la compagnie aérienne a tenté en vain de mettre sur pied une filiale à bas coûts, montrent que les choses seront sans doute difficiles.
Les pilotes avaient déjà fait grève pendant l'Euro 2016 pour protester contre certaines dispositions du plan « Transform 2015 » qui réduisait, entre autres la majoration des heures de nuit — elle passait de 50% à 40%. Mais c'est en 2014 que l'opposition à la création d'une filiale low cost a été la plus forte : les pilotes avaient mené un mouvement contre le développement de Transavia, occasionnant 15 jours de grève.
« Ne pas faire la nouvelle compagnie, c'est renoncer à cette croissance et à toutes les conséquences positives qu'elle emportera pour vous après des années de stagnation », selon le directeur général. Le SNPL, principal syndicat des pilotes, se prononcera le 13 février. Mais les événements de ces derniers mois, durant lesquels la compagnie aérienne a tenté en vain de mettre sur pied une filiale à bas coûts, montrent que les choses seront sans doute difficiles.
Les pilotes avaient déjà fait grève pendant l'Euro 2016 pour protester contre certaines dispositions du plan « Transform 2015 » qui réduisait, entre autres la majoration des heures de nuit — elle passait de 50% à 40%. Mais c'est en 2014 que l'opposition à la création d'une filiale low cost a été la plus forte : les pilotes avaient mené un mouvement contre le développement de Transavia, occasionnant 15 jours de grève.