2 millions de Français en plus sont passés par AirBnB
C’est une véritable vague impossible à stopper : entre début et fin août 2019, sur trois mois et avec un mois de juillet extrêmement ensoleillé, AirBnB a fait voyager la bagatelle de 8,5 millions de Français, et ce dans tous les coins du pays, jusqu’aux plus petits villages perdus.
Selon le cabinet spécialisé Protourisme, les réservations sur Internet (Airbnb, mais aussi HomeAway) ont augmenté de 8% en juillet et août 2019 par rapport à l’an passé.
Le phénomène s’accélère, 2 millions de Français étant pour la première fois cet été passés par la célèbre plateforme pour louer une villa ou un appartement. Pour autant, bien que le site ne publie pas ses chiffres, il n’aurait réglé que 150.000 euros d’impôts dans l’Hexagone, avec un chiffre d’affaires de près de 10% millions d’euros, qui en fait ne comprennent pas les revenus de son activité principale, comptabilisés comme souvent en Irlande.
Selon le cabinet spécialisé Protourisme, les réservations sur Internet (Airbnb, mais aussi HomeAway) ont augmenté de 8% en juillet et août 2019 par rapport à l’an passé.
Le phénomène s’accélère, 2 millions de Français étant pour la première fois cet été passés par la célèbre plateforme pour louer une villa ou un appartement. Pour autant, bien que le site ne publie pas ses chiffres, il n’aurait réglé que 150.000 euros d’impôts dans l’Hexagone, avec un chiffre d’affaires de près de 10% millions d’euros, qui en fait ne comprennent pas les revenus de son activité principale, comptabilisés comme souvent en Irlande.
La France, deuxième marché au monde pour AirBnB
L’impact sur l’économie n’est pas négligeable, malgré ce déplacement de dépenses de l’hôtellerie vers les particuliers : sur ce total 60% ont voyagé en France, entre Bretagne Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nouvelle-Aquitaine ou Occitanie. Il faut dire que la France, destination touristique par excellence, est aussi le premier marché d’AirBnB après les États-Unis, avec pas moins de 600.000 offres.
Paris demeure la première ville de la plateforme, avec 65.000 annonces. Un succès qui provoque la colère de la municipalité, qui voit certains quartiers se métamorphoser en vastes zones locatives. Dans les arrondissements du centre de Paris, on estime désormais que 20% des ventes immobilières se font pour de la location saisonnière. À la plateforme de veiller à faire respecter la limite maximale de location, fixée à 120 jours par an.
Paris demeure la première ville de la plateforme, avec 65.000 annonces. Un succès qui provoque la colère de la municipalité, qui voit certains quartiers se métamorphoser en vastes zones locatives. Dans les arrondissements du centre de Paris, on estime désormais que 20% des ventes immobilières se font pour de la location saisonnière. À la plateforme de veiller à faire respecter la limite maximale de location, fixée à 120 jours par an.