Journal de l'économie

Envoyer à un ami
Version imprimable

Airbus a de nouveau de grandes ambitions





Le 13 Août 2021, par La rédaction

Airbus a retrouvé le chemin de la rentabilité, après une année 2020 exécrable marquée par la paralysie du trafic aérien mondial. Le constructeur européen veut accélérer la cadence de production, mais il se heurte à un obstacle de taille.


Chiffre d'affaires en hausse de 30%

Airbus revoit le ciel bleu. En 2020, le groupe européen a accusé le coup de la crise sanitaire, avec des annulations de commandes et des livraisons au point mort. Les compagnies aériennes ont en effet freiné des quatre fers et pour cause, leurs avions sont restés cloués au tarmac une bonne partie de l'année. Mais les affaires reprennent : au premier semestre, l'avionneur a engendré un chiffre d'affaires de 24,6 milliards d'euros, soit 30% de mieux que durant les six premiers mois de l'année dernière.

Le bénéfice net est lui aussi au beau fixe à 2,2 milliards d'euros. Airbus bénéficie de l'effet des coupes drastiques dans le personnel : le constructeur s'est séparé (sans licenciement sec) de 15.000 collaborateurs l'an dernier, économisant ainsi sur les coûts. Et le groupe poursuit sur cette route avec la suppression, en Allemagne, d'une division déficitaire ce qui n'est pas sans provoquer des difficultés sociales et politiques outre-Rhin (mille emplois sont concernés).

Accélérer les livraisons

Airbus a l'ambition d'accélérer la cadence de production pour vider son carnet de commandes, qui compte 6.900 avions. Guillaume Faury, le PDG de l'entreprise, veut en effet que l'entreprise livre 60 avions par mois en 2022, 70 en 2024 puis 75 en 2025. Ce sera plus qu'en 2019, avant la pandémie donc, où les livraisons mensuelles étaient de 60 unités. Mais cette hausse des livraisons ne va pas aller de soi.

Safran, qui fournit ses réacteurs au géant européen, se fait tirer l'oreille : Olivier Andriès, le nouveau PDG de l'industriel, estime que l'investissement nécessaire pour augmenter sa production ne se justifie pas car on a peu de visibilité dans le secteur. Par ailleurs, Safran a supprimé 10% de ses effectifs pour tenir le coup dans la tempête de la crise sanitaire.



Tags : airbus

Nouveau commentaire :
Twitter

Le JDE promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction du JDE se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

France | Mémoire des familles, généalogie, héraldique | International | Entreprises | Management | Lifestyle | Blogs de la rédaction | Divers | Native Advertising | Juris | Art & Culture | Prospective | Immobilier, Achats et Ethique des affaires | Intelligence et sécurité économique - "Les carnets de Vauban"



Les entretiens du JDE

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "L’environnement est un sujet humanitaire quand on parle d’accès à l’eau" (2/2)

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "Il faut savoir prendre de la hauteur pour être réellement efficace dans des situations d’urgence" (1/2)

Jean-Marie Baron : "Le fils du Gouverneur"

Les irrégularisables

Les régularisables

Aude de Kerros : "L'Art caché enfin dévoilé"

Robert Salmon : « Voyages insolites en contrées spirituelles »

Antoine Arjakovsky : "Pour sortir de la guerre"











Rss
Twitter
Facebook