Cette commande de 184 A320 représente un montant de plus de 15 milliards d'euros, au prix catalogue d'Airbus. Durant sa visite d'État en Chine, le chef de l'État a déclaré que l'accord sera « bientôt finalisé », après en avoir reçu la confirmation de son homologue Xi Jinping. « Et nous avons également des ambitions pour les A350 et les A380 dans les semaines ou les mois à venir », a enchéri Emmanuel Macron, qui a aussi obtenu l'assurance de la Chine que le pays respecterait la parité des parts de marché entre Airbus et son concurrent américain Boeing.
Pékin a l'habitude de répartir ses commandes d'avion entre les deux avionneurs, mais ces derniers temps Boeing a pris une part plus importante. Durant la visite de Donald Trump l'année dernière, ce dernier était reparti avec sous le bras un contrat de 300 appareils du constructeur américain. Ces 184 avions A320 pourrait rééquilibrer la balance. Les premières livraisons devraient avoir lieu en 2019 ou 2020 ; toutefois, l'Élysée tient à préciser que cette commande n'avait pas encore été annoncée officiellement.
Emmanuel Macron redouble en effet de prudence : pas question de dévoiler de mirifiques résultats durant sa visite d'État, comme il est normalement de coutume. Le chef de l'État a plutôt cherché à minimiser le nombre de ces très gros contrats passés entre la Chine et la France, le résultat final se montrant souvent plus modeste. « Ma philosophie est de ne pas exhiber le montant nominal des contrats », a-t-il confié devant la communauté française à Pékin.
Pékin a l'habitude de répartir ses commandes d'avion entre les deux avionneurs, mais ces derniers temps Boeing a pris une part plus importante. Durant la visite de Donald Trump l'année dernière, ce dernier était reparti avec sous le bras un contrat de 300 appareils du constructeur américain. Ces 184 avions A320 pourrait rééquilibrer la balance. Les premières livraisons devraient avoir lieu en 2019 ou 2020 ; toutefois, l'Élysée tient à préciser que cette commande n'avait pas encore été annoncée officiellement.
Emmanuel Macron redouble en effet de prudence : pas question de dévoiler de mirifiques résultats durant sa visite d'État, comme il est normalement de coutume. Le chef de l'État a plutôt cherché à minimiser le nombre de ces très gros contrats passés entre la Chine et la France, le résultat final se montrant souvent plus modeste. « Ma philosophie est de ne pas exhiber le montant nominal des contrats », a-t-il confié devant la communauté française à Pékin.