Horizon lointain
Dans le cadre du plan de relance, la France investit massivement dans le développement de la filière hydrogène, avec un objectif fixé à Airbus : lancer un modèle d'A320 à hydrogène entre 2033 et 2035. Mais le constructeur européen a mis la pédale douce durant une réunion avec des responsables de l'UE au mois de février. La grande majorité des avions de ligne fonctionneront encore avec des moteurs traditionnels au moins jusqu'en 2050, a soutenu l'entreprise.
Cela ne veut pas dire que l'avion à hydrogène n'existera pas à cet horizon. Mais les appareils fonctionnant de la sorte seront limités à des liaisons régionales ou à des vols de courte portée. « Les avions à hydrogène à zéro émission seront principalement axés sur les avions régionaux et à plus court rayon d'action à partir de 2035 », explique le constructeur dans sa présentation. Les turbines à gaz « hautement efficaces » seront toujours nécessaires à l'approche de 2050, en particulier sur le long-courrier.
Cela ne veut pas dire que l'avion à hydrogène n'existera pas à cet horizon. Mais les appareils fonctionnant de la sorte seront limités à des liaisons régionales ou à des vols de courte portée. « Les avions à hydrogène à zéro émission seront principalement axés sur les avions régionaux et à plus court rayon d'action à partir de 2035 », explique le constructeur dans sa présentation. Les turbines à gaz « hautement efficaces » seront toujours nécessaires à l'approche de 2050, en particulier sur le long-courrier.
Des concepts sur le papier
Airbus n'est pas le seul constructeur impliqué. Le groupe américain Boeing aussi a couché sur le papier un calendrier similaire. Ce qui ne veut pas dire que les avions équipés de turbines à gaz seront demain aussi polluants que ceux d'aujourd'hui. Les constructeurs testent actuellement du carburant d'aviation durable (SAF), qui pourrait être utilisé par l'A320 et ses appareils moyen-courrier (150 à 250 sièges) à partir de 2050.
Airbus avait présenté trois concepts d'avions à hydrogène : un modèle de configuration classique (jusqu'à 200 places) avec un rayon d'action de 3.500 kilomètres, un avion à hélice pour des trajets courte portée (100 passagers), et un appareil sous forme d'aile volante capable de transporter 200 passagers. Des avions qui ne sont pas prêts à prendre les airs.
Airbus avait présenté trois concepts d'avions à hydrogène : un modèle de configuration classique (jusqu'à 200 places) avec un rayon d'action de 3.500 kilomètres, un avion à hélice pour des trajets courte portée (100 passagers), et un appareil sous forme d'aile volante capable de transporter 200 passagers. Des avions qui ne sont pas prêts à prendre les airs.