Le constructeur aéronautique européen se porte plutôt bien. L'entreprise a engrangé un chiffre d'affaires de 15,451 milliards d'euros au troisième trimestre, pour un bénéfice net de 957 millions. Le bénéfice opérationnel (Ebit) ajusté s'établit lui à 1,576 milliard, un chiffre en forte hausse (+141% !) par rapport au même trimestre de l'an dernier. Airbus fait mieux que le consensus des analystes sur ces trois postes. Sur l'ensemble de l'année 2018, le groupe annonce un Ebit ajusté de 5 milliards d'euros environ, avant fusions et acquisitions.
En revanche, la trésorerie disponible devrait être en baisse par rapport à l'an dernier (elle se montait alors à 2,95 milliards d'euros). L'A220, anciennement le CSeries du canadien Bombardier dont Airbus a pris le contrôle, est inclus dans ce flux de trésorerie à hauteur de 300 millions. L'entreprise fait toujours face à des problèmes de production ce qui l'empêche d'être parfaitement en ligne avec son objectif de livraison. Pour 2018, Airbus devrait ainsi livrer 800 avions commerciaux, dont 18 A220. C'est plus d'unités que l'an dernier à la même époque, a expliqué Tom Enders le président exécutif, mais il admet qu'il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs.
Le souci du moment, c'est la montée en cadence de la production de l'A321neo au sein de l'usine allemande de Hambourg. La fabrication des moteurs a du retard, ce qui provoque un ralentissement de la production des avions. Airbus doit également avancer sur le dossier miné de l'A400M, l'avion de transport militaire. Le groupe note tout de même des avancées pour les livraisons et les capacités de l'appareil.
En revanche, la trésorerie disponible devrait être en baisse par rapport à l'an dernier (elle se montait alors à 2,95 milliards d'euros). L'A220, anciennement le CSeries du canadien Bombardier dont Airbus a pris le contrôle, est inclus dans ce flux de trésorerie à hauteur de 300 millions. L'entreprise fait toujours face à des problèmes de production ce qui l'empêche d'être parfaitement en ligne avec son objectif de livraison. Pour 2018, Airbus devrait ainsi livrer 800 avions commerciaux, dont 18 A220. C'est plus d'unités que l'an dernier à la même époque, a expliqué Tom Enders le président exécutif, mais il admet qu'il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs.
Le souci du moment, c'est la montée en cadence de la production de l'A321neo au sein de l'usine allemande de Hambourg. La fabrication des moteurs a du retard, ce qui provoque un ralentissement de la production des avions. Airbus doit également avancer sur le dossier miné de l'A400M, l'avion de transport militaire. Le groupe note tout de même des avancées pour les livraisons et les capacités de l'appareil.