Une tendance inquiétante à la hausse des marges des distributeurs
Depuis l'automne dernier, les marges brutes des distributeurs de carburants ont connu une augmentation notable, suscitant l'attention et l'inquiétude de l'association de consommateurs CLCV. Selon le rapport publié par l'association, ces marges ont atteint des seuils considérés comme excessifs, notamment en janvier où elles ont grimpé à 26 centimes par litre pour l'essence SP95 et 22,2 centimes pour le gazole.
Cette situation marque un contraste significatif par rapport aux moyennes annuelles observées entre 2018 et 2021, généralement évaluées à environ 15 centimes par litre. L'augmentation est donc conséquente par rapport aux niveaux antérieurs.
Ces chiffres sont d'autant plus préoccupants qu'ils interviennent après une période où les distributeurs s'étaient publiquement engagés à réduire leurs marges, considérées à l'époque comme excessives. L'engagement avait été pris dans le contexte d'une pression accrue de la part du gouvernement et des consommateurs, qui exigeaient une modération des prix à la pompe en réponse à des circonstances économiques tendues.
Cette situation marque un contraste significatif par rapport aux moyennes annuelles observées entre 2018 et 2021, généralement évaluées à environ 15 centimes par litre. L'augmentation est donc conséquente par rapport aux niveaux antérieurs.
Ces chiffres sont d'autant plus préoccupants qu'ils interviennent après une période où les distributeurs s'étaient publiquement engagés à réduire leurs marges, considérées à l'époque comme excessives. L'engagement avait été pris dans le contexte d'une pression accrue de la part du gouvernement et des consommateurs, qui exigeaient une modération des prix à la pompe en réponse à des circonstances économiques tendues.
Appel à une modération des marges
L'augmentation des marges a eu des répercussions directes sur les prix finaux du carburant, affectant les consommateurs déjà confrontés à une période économiquement difficile. En 2022, la crise ukrainienne avait entraîné une flambée des cours du brut, que les distributeurs avaient partiellement absorbée, évitant de répercuter l'intégralité de l'augmentation sur les prix à la pompe. Cependant, la situation a évolué début 2023, lorsque les distributeurs, confrontés à une hausse de leurs coûts de distribution suite à la grève des raffineries, ont ajusté leurs prix en conséquence.
L'association CLCV pointe du doigt le fait que la baisse récente du cours du baril n'a pas été pleinement répercutée sur les prix à la pompe en raison de ces marges accrues. Elle souligne ainsi la nécessité d'une réflexion sur la juste rémunération des distributeurs et appelle ces derniers à respecter leurs engagements en matière de limitation des marges.
Face à cette situation, la CLCV appelle les distributeurs à un retour à la modération, suggérant un effort de réduction des marges de l'ordre de 5 à 8 centimes par litre. L'association met également en avant l'impact positif des opérations à prix coûtant menées par certaines enseignes de la grande distribution et des discounters de groupes pétroliers, qui ont su proposer des baisses de prix significatives. Cependant, elle déplore le manque d'effort de certaines enseignes pétrolières, qui ont maintenu des prix élevés sans participer à cet effort collectif.
L'association CLCV pointe du doigt le fait que la baisse récente du cours du baril n'a pas été pleinement répercutée sur les prix à la pompe en raison de ces marges accrues. Elle souligne ainsi la nécessité d'une réflexion sur la juste rémunération des distributeurs et appelle ces derniers à respecter leurs engagements en matière de limitation des marges.
Face à cette situation, la CLCV appelle les distributeurs à un retour à la modération, suggérant un effort de réduction des marges de l'ordre de 5 à 8 centimes par litre. L'association met également en avant l'impact positif des opérations à prix coûtant menées par certaines enseignes de la grande distribution et des discounters de groupes pétroliers, qui ont su proposer des baisses de prix significatives. Cependant, elle déplore le manque d'effort de certaines enseignes pétrolières, qui ont maintenu des prix élevés sans participer à cet effort collectif.