Depuis la publication des résultats décevants de SFR pour le troisième trimestre, le cours de Bourse d'Altice a dévissé de plus de 40% en quelques jours. De quoi inquiéter les salariés et la direction, dont le modèle de croissance repose sur la dette et qui a besoin de la confiance des marchés. Patrick Drahi, le fondateur d'Altice, a repris les choses en main en remaniant la tête de l'entreprise, et en admettant que certaines choses n'allaient pas. C'est le cas de l'opérateur : « Nous ne nous occupons pas assez bien de nos clients chez SFR ».
Depuis l'acquisition de SFR par Altice en 2014, l'opérateur a perdu plus de 1,5 millions de clients. Et les abonnés actuels doivent subir des augmentations de prix via l'ajout de contenus qu'il est difficile de désactiver. Patrick Drahi en a conscience : « on vend mal nos produits et on ne s'occupe pas assez bien de nos clients », a-t-il avoué. Priorité sera donc donné aux clients existants, ainsi qu'à la réduction de la dette : à force d'acquisitions, Altice accumule une dette de 50 milliards d'euros.
« Nous allons rapidement faire baisser la dette en Europe, c'est la priorité. Il n'y aura pas d'opération de fusion ou d'acquisition à court terme ». Altice se sait surveillée : pas les analystes financiers d'une part, mais aussi par le gouvernement français. Le porte-parole Christophe Castaner a indiqué que l'exécutif était « attentif » à la situation de l'entreprise.
Depuis l'acquisition de SFR par Altice en 2014, l'opérateur a perdu plus de 1,5 millions de clients. Et les abonnés actuels doivent subir des augmentations de prix via l'ajout de contenus qu'il est difficile de désactiver. Patrick Drahi en a conscience : « on vend mal nos produits et on ne s'occupe pas assez bien de nos clients », a-t-il avoué. Priorité sera donc donné aux clients existants, ainsi qu'à la réduction de la dette : à force d'acquisitions, Altice accumule une dette de 50 milliards d'euros.
« Nous allons rapidement faire baisser la dette en Europe, c'est la priorité. Il n'y aura pas d'opération de fusion ou d'acquisition à court terme ». Altice se sait surveillée : pas les analystes financiers d'une part, mais aussi par le gouvernement français. Le porte-parole Christophe Castaner a indiqué que l'exécutif était « attentif » à la situation de l'entreprise.