C’est le 4 mars qu’Areva annoncera son plan de compétitivité, dans la foulée de ses résultats catastrophiques pour 2014. En donnant un tel avant goût dès ce lundi 23 février, la société prépare les esprits au pire. On s’attend notamment à des suppressions de postes, ce qui serait là aussi une première pour une entreprise détenue à 87% par des capitaux publics. Il faudra sans doute procéder aussi à une augmentation de capital.
Les difficultés se sont multipliées pour Areva, dont les comptes souffrent des nombreux retards de l’EPR de troisième génération en Finlande, ou encore des délais dans le redémarrage du nucléaire au Japon, encore traumatisé par la catastrophe de Fukushima.
Areva n’a pas eu d’autres choix que de déprécier certains actifs, tout en provisionnant autant que possible pour faire face à un avenir morose. Pour réussir à franchir ce cap difficile, l’État pourrait être amené à vendre des parts.
Les difficultés se sont multipliées pour Areva, dont les comptes souffrent des nombreux retards de l’EPR de troisième génération en Finlande, ou encore des délais dans le redémarrage du nucléaire au Japon, encore traumatisé par la catastrophe de Fukushima.
Areva n’a pas eu d’autres choix que de déprécier certains actifs, tout en provisionnant autant que possible pour faire face à un avenir morose. Pour réussir à franchir ce cap difficile, l’État pourrait être amené à vendre des parts.