D'ici les vingt prochaines années, les besoins en avions de toutes tailles vont se multiplier, selon les projections des deux constructeurs. Airbus prévoit ainsi 35 000 avions — le double de la flotte mondiale actuelle —, Boeing encore plus avec une demande de 41 000 avions. Autant dire que ces deux-là ne risquent pas de connaître le chômage technique.
Mais gare : tout n'est pas forcément rose au pays des avionneurs. John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, a ainsi prévenu en ouverture du salon que les commandes risquent de se signer au ralenti cette année, comme dans l'ensemble de l'industrie. Malgré tout, le groupe aérien a tout de même annoncé deux grosses commandes : 100 À320neo (10 milliards de dollars) et 12 A321neo (1,5 milliard).
Boeing n'est évidemment pas en reste. Le constructeur américain a dévoilé son jeu : 10 avions 737 MAX 10 (1,25 milliard), plus 60 avions 737 MAX 8 et 10 et des 787-9 Dreamliner pour 7,4 milliards, et encore 30 modèles 787-9 Dreamliner (8,1 milliards). Boeing a profité de l'ouverture du salon pour présenter son concurrent de l'A321neo, le 737 MAX 10 qui intéresse déjà des compagnies aériennes.