Un marché français de l'automobile en hausse
Avec 126.237 voitures neuves, le mois de février a enregistré une hausse de 9,41% des immatriculations sur le marché français par rapport à il y a un an. Avec les utilitaires, cela représente 152.535 véhicules, soit une augmentation d'un peu plus de 6%, selon la Plateforme automobile. Le marché a enregistré son septième mois consécutif de hausse des immatriculations, une bonne nouvelle même si le niveau des ventes reste toujours en-deçà de celui d'avant la crise sanitaire.
En février 2019, le nombre d'immatriculations dépassait en effet les 160.000 unités. Les constructeurs sont donc encore loin de crier victoire, néanmoins il faut reconnaitre que la tendance actuelle est positive, aussi bien en termes de ventes que de production qui s'est améliorée ces derniers mois. « On remonte la pente mais on reste sur ce plateau plutôt bas qu’on connait depuis 3 ans et la crise du covid », a tempéré François Roudier, le porte-parole de la Plateforme automobile au micro de BFM Business.
En février 2019, le nombre d'immatriculations dépassait en effet les 160.000 unités. Les constructeurs sont donc encore loin de crier victoire, néanmoins il faut reconnaitre que la tendance actuelle est positive, aussi bien en termes de ventes que de production qui s'est améliorée ces derniers mois. « On remonte la pente mais on reste sur ce plateau plutôt bas qu’on connait depuis 3 ans et la crise du covid », a tempéré François Roudier, le porte-parole de la Plateforme automobile au micro de BFM Business.
Le deuxième semestre sera plus difficile
Les spécialistes font également montre de prudence : les stocks de voitures en attente de mise en route risquent de s'épuiser au premier semestre. Les six derniers mois de l'année s'annoncent plus difficiles. Les signaux d'inquiétude sont toujours présents, que ce soit pour les utilitaires ou les voitures des particuliers. Pour les premiers, les commandes sont en baisse depuis onze mois. L'activité économique est en baisse dans les entreprises qui achètent moins d'utilitaires.
Pour les particuliers, la situation n'est guère plus brillante avec un niveau de commandes en recul de 9% en janvier. Les préoccupations économiques entrent en ligne de compte : l'inflation galopante et le pouvoir d'achat en berne poussent les consommateurs à épargner plutôt qu'à se lancer dans des achats importants.
Pour les particuliers, la situation n'est guère plus brillante avec un niveau de commandes en recul de 9% en janvier. Les préoccupations économiques entrent en ligne de compte : l'inflation galopante et le pouvoir d'achat en berne poussent les consommateurs à épargner plutôt qu'à se lancer dans des achats importants.