Les ventes de voitures neuves au Royaume-Uni ont subi un contre-coup important l'an dernier, selon les chiffres publiés par la SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders). Certes, le volume des véhicules vendus a été plus important qu'en France : 2,54 millions d'immatriculations neuves, contre 2,11 millions dans l'Hexagone. Mais ce résultat marque un recul important de 5% : c'est la baisse la plus importante constatée par la fédération professionnelle depuis 2009. Et ce sera encore pire pour 2018, puisque la SMMT s'attend à une baisse de 7%.
Dans le détail, le mois de décembre a été très mauvais avec un recul des immatriculations neuves de 13,9%. Les professionnels attribuent ce résultat aux incertitudes qui pèsent avec le Brexit, mais aussi à la mise en place possible d'une taxe sur le diesel qui viendrait grever un peu plus les moyens des automobilistes. De fait, les ventes de véhicules à motorisation diesel ont fortement chuté en 2017, avec une baisse sensible de 17%.
Quant au Brexit, qui sera effectif en mars 2019, il impacte d'ores et déjà le pouvoir d'achat des consommateurs et les importations, plus onéreuses. Ces raisons devraient continuer à peser sur les ventes cette année. Le marché britannique de l'automobile fait donc face à de sérieuses turbulences. C'est d'autant plus problématique que le pays sort de deux années record (2015 et 2016), après avoir subi des baisses importantes suite à la crise financière mondiale.
Dans le détail, le mois de décembre a été très mauvais avec un recul des immatriculations neuves de 13,9%. Les professionnels attribuent ce résultat aux incertitudes qui pèsent avec le Brexit, mais aussi à la mise en place possible d'une taxe sur le diesel qui viendrait grever un peu plus les moyens des automobilistes. De fait, les ventes de véhicules à motorisation diesel ont fortement chuté en 2017, avec une baisse sensible de 17%.
Quant au Brexit, qui sera effectif en mars 2019, il impacte d'ores et déjà le pouvoir d'achat des consommateurs et les importations, plus onéreuses. Ces raisons devraient continuer à peser sur les ventes cette année. Le marché britannique de l'automobile fait donc face à de sérieuses turbulences. C'est d'autant plus problématique que le pays sort de deux années record (2015 et 2016), après avoir subi des baisses importantes suite à la crise financière mondiale.