Un volume des crédits immobiliers en net recul
Le montant des crédits immobiliers produits s'établit précisément à 9,9 milliards d'euros. Cette baisse contraste fortement avec des périodes où les montants mensuels des nouveaux crédits ont dépassé les 20 milliards d'euros, notamment en octobre 2020, mai, juin et juillet 2021, ainsi qu'en avril et mai 2022. La Banque de France note que le taux d'intérêt moyen des nouveaux crédits à l'habitat a été multiplié par 3,5 en 18 mois. Selon une première estimation, le taux d'intérêt attendu en septembre serait de 3,81% hors frais et assurance pour les nouveaux prêts hors renégociations.
Cette hausse des taux d'intérêt s'explique principalement par les mesures prises par les banques centrales dans le but de contrer l'inflation. Les coûts accrus pour les banques sont répercutés sur les clients, impactant à la fois la rentabilité pour les banques et l'accessibilité pour les emprunteurs. De fait, les établissements bancaires se montrent moins actifs sur ce marché, ce qui engendre également une réduction du nombre de transactions.
Cette hausse des taux d'intérêt s'explique principalement par les mesures prises par les banques centrales dans le but de contrer l'inflation. Les coûts accrus pour les banques sont répercutés sur les clients, impactant à la fois la rentabilité pour les banques et l'accessibilité pour les emprunteurs. De fait, les établissements bancaires se montrent moins actifs sur ce marché, ce qui engendre également une réduction du nombre de transactions.
Hausse significative des taux d'intérêt
L'encours total des prêts immobiliers semble stagner autour de 1.300 milliards d'euros, bien que ce montant soit quatre fois plus élevé qu'il y a 20 ans. Par ailleurs, la Banque de France indique que les primo-accédants continuent de bien accéder au crédit immobilier. En effet, environ la moitié des emprunteurs primo-accédants sollicitent un crédit pour l'acquisition d'une résidence principale en 2023. Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne observée depuis 2015.
Le 26 septembre, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), qui inclut entre autres le ministre de l’Économie et le gouverneur de la Banque de France, a décidé de ne pas modifier les règles d'octroi du crédit immobilier. Le HCSF estime qu'un assouplissement des règles ne constituerait pas une solution aux problèmes actuels du marché.
Le 26 septembre, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), qui inclut entre autres le ministre de l’Économie et le gouverneur de la Banque de France, a décidé de ne pas modifier les règles d'octroi du crédit immobilier. Le HCSF estime qu'un assouplissement des règles ne constituerait pas une solution aux problèmes actuels du marché.