Air France-KLM va devoir s'adapter aux réalités du marché : c'est le message principal que Benjamin Smith a voulu faire passer dans ces deux interviews, accordés au Financial Times et à Paris Match. La réalité économique s'impose à tous, et la compagnie aérienne doit opérer un changement de mentalité : le modèle concurrentiel du groupe ne « fonctionne pas ». Air France-KLM ne peut pas se permettre l'arrogance et croire qu'elle a plus de droits sur ses clients que la concurrence, assène-t-il.
« Combattre nos concurrents, pas nous-même, c'est notre seul ticket pour réussir », explique-t-il à Paris Match. Il le répétera sans doute encore devant les syndicats avec qui les négociations sur les salaires risquent d'être tendues. Le SNPL, le principal syndicat des pilotes, avait cru bon de critiquer la nationalité du Canadien Benjamin Smith. Ce dernier rétorque que dans de nombreux pays, « ma nationalité n'aurait pas été un sujet. Mais ici, c'est une première en quatre-vingt-cinq ans ; c'est sans doute pourquoi cette caractéristique a été commentée. Cela m'importe peu. J'espère que nous allons passer à autre chose : le succès d'Air France-KLM est bien plus important ».
Ben Smith révèle également au FT qu'Emmanuel Macron était prêt à céder la participation de l'État au capital d'Air France (les pouvoirs publics détiennent 14% de l'entreprise). Ce qui n'a pas été fait. Bruno Le Maire a par la suite expliqué sur Franceinfo que la liquidation de la participation de l'État n'était pas sur « la feuille de route du nouveau directeur général ». Ce dernier se sait surveillé de près.
« Combattre nos concurrents, pas nous-même, c'est notre seul ticket pour réussir », explique-t-il à Paris Match. Il le répétera sans doute encore devant les syndicats avec qui les négociations sur les salaires risquent d'être tendues. Le SNPL, le principal syndicat des pilotes, avait cru bon de critiquer la nationalité du Canadien Benjamin Smith. Ce dernier rétorque que dans de nombreux pays, « ma nationalité n'aurait pas été un sujet. Mais ici, c'est une première en quatre-vingt-cinq ans ; c'est sans doute pourquoi cette caractéristique a été commentée. Cela m'importe peu. J'espère que nous allons passer à autre chose : le succès d'Air France-KLM est bien plus important ».
Ben Smith révèle également au FT qu'Emmanuel Macron était prêt à céder la participation de l'État au capital d'Air France (les pouvoirs publics détiennent 14% de l'entreprise). Ce qui n'a pas été fait. Bruno Le Maire a par la suite expliqué sur Franceinfo que la liquidation de la participation de l'État n'était pas sur « la feuille de route du nouveau directeur général ». Ce dernier se sait surveillé de près.