Un bas de laine à 200 milliards d'euros
Empêchés de consommer pendant une bonne partie de l'année dernière, les Français n'ont pas eu d'autre choix que de mettre leur argent de côté. Un bas de laine alimenté par les mesures de maintien du pouvoir d'achat, qui atteint 200 milliards d'euros. Un coffre-fort gigantesque que le gouvernement aimerait voir transformé en consommation, ce qui permettrait de relancer l'ensemble de l'économie. Encore faut-il savoir « déverrouiller » toute cette épargne. Dans un entretien aux Echos, Bruno Le Maire a donné quelques pistes.
Le ministre de l'Économie indique tout d'abord qu'il n'est pas question de taxer l'épargne : « J'écarte une nouvelle fois clairement et définitivement toute taxation de l'épargne des Français ». L'exécutif s'est engagé à ne pas augmenter les impôts. Taxer l'épargne est une solution avancée par la gauche qui, selon elle, ne pénaliserait que les Français les plus riches (sachant que 70 % de l'épargne accumulée l'an dernier provient des 20 % des Français les plus aisés).
Le ministre de l'Économie indique tout d'abord qu'il n'est pas question de taxer l'épargne : « J'écarte une nouvelle fois clairement et définitivement toute taxation de l'épargne des Français ». L'exécutif s'est engagé à ne pas augmenter les impôts. Taxer l'épargne est une solution avancée par la gauche qui, selon elle, ne pénaliserait que les Français les plus riches (sachant que 70 % de l'épargne accumulée l'an dernier provient des 20 % des Français les plus aisés).
Dons entre générations
Le gouvernement veut mettre en place « un dispositif pour assurer que l’épargne des Français va bien à la relance de l’activité économique et aux entreprises françaises ». Cela pourrait passer par un système d'incitation « pour donner envie aux Français de recourir à des transferts ou des dons entre générations », d'après le quotidien économique, bien que Bruno Le Maire n'ait pas voulu s'engager sur cette solution.
Les conditions des prêts ou des dons entre générations avaient été durcies en 2011 : le délai entre deux donations défiscalisées était passé de 6 à 10 ans, puis de cinq années supplémentaires l'année suivante. Mais cette mesure ne concernerait que les ménages les plus riches. Il faudra trouver un dispositif mieux adapté aux Français de la classe moyenne.
Les conditions des prêts ou des dons entre générations avaient été durcies en 2011 : le délai entre deux donations défiscalisées était passé de 6 à 10 ans, puis de cinq années supplémentaires l'année suivante. Mais cette mesure ne concernerait que les ménages les plus riches. Il faudra trouver un dispositif mieux adapté aux Français de la classe moyenne.