Une croissance mondiale à la baisse
Boeing a livré ses prédictions pour la croissance du nombre d'avions dans les prochaines années. Et si le géant américain a revu ses estimations à la baisse, celles-ci n'en demeurent pas moins énormes : le constructeur prévoit ainsi que la flotte mondiale, tous constructeurs confondus, sera forte de 47.080 appareils en 2041. En 2019, elle comptait 25.900 unités. L'an dernier, Boeing prévoyait 49.405 avions, l'entreprise ayant revu à la baisse la croissance mondiale (2,6% au lieu de 2,7%).
Cette croissance économique plus faible implique un trafic aérien moins intense, il devrait ainsi augmenter de 3,8% au lieu des 4% prévus initialement. Du côté d'Airbus, les prévisions sont un peu différentes mais l'ampleur globale de la demande reste similaire avec 46.960 appareils en 2041, alors que le constructeur européen l'estimait à 22.880 en 2020.
Cette croissance économique plus faible implique un trafic aérien moins intense, il devrait ainsi augmenter de 3,8% au lieu des 4% prévus initialement. Du côté d'Airbus, les prévisions sont un peu différentes mais l'ampleur globale de la demande reste similaire avec 46.960 appareils en 2041, alors que le constructeur européen l'estimait à 22.880 en 2020.
Problème d'offre
Cette baisse des prévisions se reflète également sur le nombre d'avions qui seront livrés ces vingt prochaines années : Boeing prévoit 42.710 unités tous constructeurs confondus, c'est 900 de moins que les estimations de l'an dernier. Ce que retient le groupe américain, c'est que le secteur aérien ne fait plus face à un problème de demande : les voyageurs sont de retour après l'épisode de la crise sanitaire.
L'enjeu désormais pour toute la filière, c'est l'offre. Le chaos cet été dans les grands aéroports européens et américains est dû au fait que ni les compagnies aériennes, ni les infrastructures n'ont su anticiper sur le retour des voyageurs. La pénurie de personnels et la perturbation dans les approvisionnements sont les principaux goulots d'étranglements au retour à une activité normale.
L'enjeu désormais pour toute la filière, c'est l'offre. Le chaos cet été dans les grands aéroports européens et américains est dû au fait que ni les compagnies aériennes, ni les infrastructures n'ont su anticiper sur le retour des voyageurs. La pénurie de personnels et la perturbation dans les approvisionnements sont les principaux goulots d'étranglements au retour à une activité normale.