Numericable a été le premier opérateur à vouloir racheter SFR. Un projet qui est dans les cordes de Patrick Drahi, son propriétaire, depuis des mois. Plusieurs tentatives en ce sens avaient déjà été faites, mais sans succès jusqu’à présent, notamment parce que Vivendi n’était pas encore certain de vouloir revendre l’opérateur.
Mardi 4 mars 2014, Fleur Pellerin, Arnaud Montebourg et le cabinet de Jean-Marc Ayrault ont d’ailleurs reçu Patrick Drahi pour qu’il présente son projet de fusion qui a l’avantage de ne pas créer de problèmes de concurrence, Numericable étant absent du secteur de la téléphonie mobile à part pour un contrat d’itinérance avec Bouygues Telecom.
Le cablo-opérateur a fait des garanties sur l’emploi afin de convaincre le gouvernement car son projet de fusion se base sur une dette importante : 11 milliards d’euros.
De son côté, le même jour, Martin Bouygues et François Pinault se seraient rendus à l’Elysée où François Hollande les a reçus pour le même sujet, selon ce qui a été révélé par le Journal du Dimanche. Si le projet de fusion Bouygues – SFR est moins basé sur une forte dette, il pose un problème de concurrence et Martin Bouygues a dû s’expliquer et émettre des garanties au niveau de l’emploi et de l’investissement.
De plus, afin de pallier ce problème de concurrence, des concessions ont été promises car l’Autorité de la Concurrence suivra le dossier de près, Bouygues et SFR état tous les deux déjà sur la marché du mobile. Selon les indiscrétions des proches du dossier, des cessions de fréquences et d’infrastructures pourraient être la clé de cette fusion.
Bouygues Télécom part toutefois avec un avantage par rapport à Numericable : le groupe est français et son PDG serait un habitué de Bercy. Un avantage essentiellement patriotique, donc, mais qui en ces temps de crise pourrait faire la différence.
Toutefois, Xavier Niel pourrait également entrer dans la course alors même que ce mercredi 5 mars 2014 les offres des deux opérateurs intéressés par le rachat de SFR devraient être déposées chez Vivendi qui tranchera après avoir également rencontré les pouvoirs publics et avoir écouté leur avis.
Mardi 4 mars 2014, Fleur Pellerin, Arnaud Montebourg et le cabinet de Jean-Marc Ayrault ont d’ailleurs reçu Patrick Drahi pour qu’il présente son projet de fusion qui a l’avantage de ne pas créer de problèmes de concurrence, Numericable étant absent du secteur de la téléphonie mobile à part pour un contrat d’itinérance avec Bouygues Telecom.
Le cablo-opérateur a fait des garanties sur l’emploi afin de convaincre le gouvernement car son projet de fusion se base sur une dette importante : 11 milliards d’euros.
De son côté, le même jour, Martin Bouygues et François Pinault se seraient rendus à l’Elysée où François Hollande les a reçus pour le même sujet, selon ce qui a été révélé par le Journal du Dimanche. Si le projet de fusion Bouygues – SFR est moins basé sur une forte dette, il pose un problème de concurrence et Martin Bouygues a dû s’expliquer et émettre des garanties au niveau de l’emploi et de l’investissement.
De plus, afin de pallier ce problème de concurrence, des concessions ont été promises car l’Autorité de la Concurrence suivra le dossier de près, Bouygues et SFR état tous les deux déjà sur la marché du mobile. Selon les indiscrétions des proches du dossier, des cessions de fréquences et d’infrastructures pourraient être la clé de cette fusion.
Bouygues Télécom part toutefois avec un avantage par rapport à Numericable : le groupe est français et son PDG serait un habitué de Bercy. Un avantage essentiellement patriotique, donc, mais qui en ces temps de crise pourrait faire la différence.
Toutefois, Xavier Niel pourrait également entrer dans la course alors même que ce mercredi 5 mars 2014 les offres des deux opérateurs intéressés par le rachat de SFR devraient être déposées chez Vivendi qui tranchera après avoir également rencontré les pouvoirs publics et avoir écouté leur avis.