Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, aurait, le 28 mai 2014 lors d’une audition devant le Séant, confirmé l’information dévoilée par les syndicats. Entre 1 500 et 2 000 postes devraient être supprimés par l’opérateur. « Nous avons décidé de nous organiser par nous-mêmes pour survivre avec moins de revenus, en réduisant sensiblement la taille de l'entreprise, ce qui aura donc des conséquences sur l'emploi » a déclaré M. Roussat.
Cette décision fait directement suite à l’échec du rachat de SFR en avril dernier. Si Bouygues avait obtenu les faveurs de Vivendi, qui vendait son opérateur, le groupe annonçait une garantie sur l’emploi de 3 ans à partir de la signature de la cession. Mais finalement c’est Numericable qui a obtenu gain de cause. Le cablo-opérateur a également fait des garanties sur l’emploi de 3 ans, mais seulement à partir de la fin des négociations exclusives, soit plusieurs mois de moins que Bouygues.
Toutefois, une solution alternative pourrait venir du rachat de Bouygues Telecom par l’un des deux autres acteurs des télécoms : Free et Orange. Les deux entreprises seraient en effet intéressées par l’opérateur de la famille Bouygues et, selon des sources, Free aurait même déjà fait une offre informelle à Martin Bouygues.
Mais cette offre aurait été refusée car pas assez élevée. Xavier Niel aurait mis sur la table, selon le journal Le Figaro, entre 4 et 5 milliards d’euros alors que Martin Bouygues espère obtenir entre 7 et 8 milliards.