Mais Amazon est allé un peu plus loin. Doug Gurr, le patron de la filiale britannique de l’entreprise, a prévenu des risques de « troubles civils » si jamais Londres ne parvenait pas à signer un accord avec Bruxelles. C’est durant une réunion avec Dominic Raab, le nouveau ministre du Brexit, que le dirigeant a dit ses craintes. Officiellement, Amazon s’est contenté d’indiquer que le groupe travaillait sur une « série de scénarios », y compris... les plus « improbables ». L’hypothèse de l’absence d’accord entre les deux parties est désormais évoqué comme une probabilité, d’un côté comme de l’autre.
Si jamais le Royaume-Uni ne parvenait à aucun accord commercial avec le reste de l’Union européenne, leurs relations seraient alors régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Aucune facilité ne serait proposée aux entreprises d’échanger et de commercer entre les deux zones. Ce sera le cas à partir du 30 mars 2019 si les négociations achoppent, et c’est ce que veulent à tout prix éviter les grandes sociétés installées au Royaume-Uni, d’où la pression qu’elles mettent sur le gouvernement de Theresa May.
Malgré tout, certains partisans d’un Brexit « dur » rejettent ces craintes. C4est le cas du très europhobe député conservateur Jacob Rees-Mogg qui explique que le pays réalise 60% de ses échanges avec le reste du monde selon les règles de l’OMC. Pas question de « troubles civils » donc, mais beaucoup d’incertitudes pour les entreprises comme Amazon. Le groupe américain emploie 25 000 personnes outre Manche.
Si jamais le Royaume-Uni ne parvenait à aucun accord commercial avec le reste de l’Union européenne, leurs relations seraient alors régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Aucune facilité ne serait proposée aux entreprises d’échanger et de commercer entre les deux zones. Ce sera le cas à partir du 30 mars 2019 si les négociations achoppent, et c’est ce que veulent à tout prix éviter les grandes sociétés installées au Royaume-Uni, d’où la pression qu’elles mettent sur le gouvernement de Theresa May.
Malgré tout, certains partisans d’un Brexit « dur » rejettent ces craintes. C4est le cas du très europhobe député conservateur Jacob Rees-Mogg qui explique que le pays réalise 60% de ses échanges avec le reste du monde selon les règles de l’OMC. Pas question de « troubles civils » donc, mais beaucoup d’incertitudes pour les entreprises comme Amazon. Le groupe américain emploie 25 000 personnes outre Manche.