L’entrevue donnée à la chaîne Sky par Theresa May intervient dans un contexte bien particulier : Ivan Rogers, l’ambassadeur du Royaume-Uni pour l’Union européenne, a démissionné avec pertes et fracas. Ce dernier estime en effet que la confusion règne à Londres autour du Brexit. Plutôt embêtant, alors que la première Ministre doit activer en mars l’article 50 du traité de Lisbonne, celui-là même qui doit lancer le cycle de négociations entre le pays et l’UE.
Theresa May a assuré qu’il n’y avait aucune confusion, mais qu’il faut au gouvernement un peu de temps pour faire face à des « questions complexes ». La première Ministre entend donner la priorité au contrôle des frontières et à la souveraineté du Royaume-Uni en termes législatifs. C’était le message envoyé par les électeurs lors du référendum.
Mais il faut ménager la chèvre et le chou : les entreprises du pays réclament de conserver un accès libre au marché commun européen. Une gageure, car cet accès est conditionné à la libre circulation des personnes au sein de l’espace européen… Theresa May espère pouvoir négocier avec Bruxelles pour « continuer à commercer avec et à l’intérieur de l’Union européenne ». Les négociateurs européens ne seront sans doute pas particulièrement enclins à accommoder les besoins de l’économie britannique.
Theresa May a assuré qu’il n’y avait aucune confusion, mais qu’il faut au gouvernement un peu de temps pour faire face à des « questions complexes ». La première Ministre entend donner la priorité au contrôle des frontières et à la souveraineté du Royaume-Uni en termes législatifs. C’était le message envoyé par les électeurs lors du référendum.
Mais il faut ménager la chèvre et le chou : les entreprises du pays réclament de conserver un accès libre au marché commun européen. Une gageure, car cet accès est conditionné à la libre circulation des personnes au sein de l’espace européen… Theresa May espère pouvoir négocier avec Bruxelles pour « continuer à commercer avec et à l’intérieur de l’Union européenne ». Les négociateurs européens ne seront sans doute pas particulièrement enclins à accommoder les besoins de l’économie britannique.