Boris Johnson l'a suffisamment martelé : le Royaume-Uni ne peut accepter en l'état l'accord négocié entre Bruxelles et Theresa May. Sans renégociation, le pays pourrait quitter l'Union européenne le 31 octobre, avec ou sans accord. La perspective d'un divorce désordonné, un Brexit « no deal », serait un coup dur porté à l'économie européenne… mais surtout à celle du Royaume-Uni selon les projections du gouvernement anglais. Le Premier ministre britannique ne veut pas du « backstop », le filet de sécurité qui permet d'éviter le retour à une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Mais pour l'Élysée, ce filet est une « police d'assurance qui permet d'assurer la paix et la stabilité en Irlande, et l'intégrité du marché européen ».
Paris veut également assurer Londres que les 27 de l'Union européenne sont sur la même ligne : « N'ayez aucun doute que les lignes française et allemande - et ailleurs - sont les mêmes. Il n'y a pas l'épaisseur d'un papier de cigarette entre nous », indique la présidence française. Et ce ne sont pas les menaces américaines qui changeront quoi que ce soit, Washington voulant décrocher un accord commercial avec Londres au lendemain du Brexit.
Quant à la « facture » du Brexit, ces quelque 44 milliards d'euros qui correspondent aux engagements financiers pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget de l'UE (2014 à 2020), elle devra être payée. « Il n'y a pas de monde magique dans laquelle la facture n'existe plus parce qu'on l'a déchirée », a expliqué l'Élysée. Boris Johnson avait menacé de ne rien payer tant que l'Union européenne n'acceptait pas de revoir l'accord du Brexit. L'UE pourrait cependant accorder un nouveau sursis, si jamais le pays devait retourner aux urnes encore une fois.
Paris veut également assurer Londres que les 27 de l'Union européenne sont sur la même ligne : « N'ayez aucun doute que les lignes française et allemande - et ailleurs - sont les mêmes. Il n'y a pas l'épaisseur d'un papier de cigarette entre nous », indique la présidence française. Et ce ne sont pas les menaces américaines qui changeront quoi que ce soit, Washington voulant décrocher un accord commercial avec Londres au lendemain du Brexit.
Quant à la « facture » du Brexit, ces quelque 44 milliards d'euros qui correspondent aux engagements financiers pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget de l'UE (2014 à 2020), elle devra être payée. « Il n'y a pas de monde magique dans laquelle la facture n'existe plus parce qu'on l'a déchirée », a expliqué l'Élysée. Boris Johnson avait menacé de ne rien payer tant que l'Union européenne n'acceptait pas de revoir l'accord du Brexit. L'UE pourrait cependant accorder un nouveau sursis, si jamais le pays devait retourner aux urnes encore une fois.