Journal de l'économie

Envoyer à un ami
Version imprimable

Brexit : l'Union européenne ferme face à Boris Johnson





Le 21 Août 2019, par La rédaction

Boris Johnson, le nouveau Premier ministre anglais, se heurte au mur européen. Le successeur de Theresa May rencontre cette semaine Angela Merkel et Emmanuel Macron, avant de se rendre au G7 de Biarritz.


Boris Johnson l'a suffisamment martelé : le Royaume-Uni ne peut accepter en l'état l'accord négocié entre Bruxelles et Theresa May. Sans renégociation, le pays pourrait quitter l'Union européenne le 31 octobre, avec ou sans accord. La perspective d'un divorce désordonné, un Brexit « no deal », serait un coup dur porté à l'économie européenne… mais surtout à celle du Royaume-Uni selon les projections du gouvernement anglais. Le Premier ministre britannique ne veut pas du « backstop », le filet de sécurité qui permet d'éviter le retour à une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Mais pour l'Élysée, ce filet est une « police d'assurance qui permet d'assurer la paix et la stabilité en Irlande, et l'intégrité du marché européen ».

Paris veut également assurer Londres que les 27 de l'Union européenne sont sur la même ligne : « N'ayez aucun doute que les lignes française et allemande - et ailleurs - sont les mêmes. Il n'y a pas l'épaisseur d'un papier de cigarette entre nous », indique la présidence française. Et ce ne sont pas les menaces américaines qui changeront quoi que ce soit, Washington voulant décrocher un accord commercial avec Londres au lendemain du Brexit.

Quant à la « facture » du Brexit, ces quelque 44 milliards d'euros qui correspondent aux engagements financiers pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget de l'UE (2014 à 2020), elle devra être payée. « Il n'y a pas de monde magique dans laquelle la facture n'existe plus parce qu'on l'a déchirée », a expliqué l'Élysée. Boris Johnson avait menacé de ne rien payer tant que l'Union européenne n'acceptait pas de revoir l'accord du Brexit. L'UE pourrait cependant accorder un nouveau sursis, si jamais le pays devait retourner aux urnes encore une fois.



Tags : Brexit

Nouveau commentaire :
Twitter

Le JDE promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction du JDE se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

France | International | Mémoire des familles, généalogie, héraldique | Entreprises | Management | Lifestyle | Blogs de la rédaction | Divers | Native Advertising | Juris | Art & Culture | Prospective | Immobilier, Achats et Ethique des affaires | Intelligence et sécurité économique - "Les carnets de Vauban"



Les entretiens du JDE

Les Arpents du Soleil: un vignoble normand dans la cour des grands

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "Il faut savoir prendre de la hauteur pour être réellement efficace dans des situations d’urgence"

Jean-Marie Baron : "Le fils du Gouverneur"

Les irrégularisables

Les régularisables

Aude de Kerros : "L'Art caché enfin dévoilé"

Robert Salmon : « Voyages insolites en contrées spirituelles »

Antoine Arjakovsky : "Pour sortir de la guerre"












Rss
Twitter
Facebook