Londres veut des compromis
L'Union européenne a de nombreux dossiers urgents à traiter : la situation avec la Turquie qui inquiète notamment à Paris, les manifestations pro-démocratiques en Biélorussie, la réponse à apporter à la crise sanitaire et économique… Et le Brexit qui est passé au second plan, du moins à Bruxelles. Il faudra pourtant boucler ce dossier alors que la période de transition s'achèvera en fin d'année, avec ou sans accord commercial entre l'Union et le Royaume-Uni. C'est là que le bât blesse : les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente sur plusieurs domaines. La neuvième session des négociations entre le négociateur européen Michel Barnier et son homologue britannique David Frost s'est achevée sur un constat d'échec.
Or, il reste très peu de temps pour se mettre d'accord sur un accord commercial entre les deux économies. La date butoir est en effet fixée au 15 octobre (pour Londres) ou à la fin du mois (pour Bruxelles). Il faut en effet laisser le temps à tous les États membres de parapher l'accord avant la fin de la période de transition. Techniquement, le Royaume-Uni a quitté le bloc UE le 31 janvier dernier, mais le pays continue d'appliquer les règles communes jusqu'au 31 décembre. Le gouvernement britannique a refusé de demander une prolongation des négociations, tout en exigeant des compromis que l'UE n'est pas disposée à accéder.
Or, il reste très peu de temps pour se mettre d'accord sur un accord commercial entre les deux économies. La date butoir est en effet fixée au 15 octobre (pour Londres) ou à la fin du mois (pour Bruxelles). Il faut en effet laisser le temps à tous les États membres de parapher l'accord avant la fin de la période de transition. Techniquement, le Royaume-Uni a quitté le bloc UE le 31 janvier dernier, mais le pays continue d'appliquer les règles communes jusqu'au 31 décembre. Le gouvernement britannique a refusé de demander une prolongation des négociations, tout en exigeant des compromis que l'UE n'est pas disposée à accéder.
Bruxelles reste ferme sur ses positions
En l'absence d'accord commercial, les règles entre les deux zones seraient régies par celles de l'organisation mondiale du commerce bien moins intéressantes pour les partenaires de Londres… Et surtout pour le Royaume-Uni. De nombreuses entreprises ont prévenu des difficultés qu'elles rencontreraient en cas de retour des douanes aux frontières.
Afin de donner un coup de turbo aux négociations difficiles qui achoppent en particulier dans le domaine des eaux de pêche, de la réglementation et de la gouvernance, Boris Johnson et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, se sont entretenus pour donner à leurs chefs négociateurs respectifs, l'instruction de « travailler intensément de manière à essayer de combler les divergences ». Cela ne signifie pas qu'un accord va être trouvé dans les prochains jours, mais que le temps presse pour un terrain d'entente. Mais est-ce encore possible alors que des divergences demeurent aussi profondes ?
Afin de donner un coup de turbo aux négociations difficiles qui achoppent en particulier dans le domaine des eaux de pêche, de la réglementation et de la gouvernance, Boris Johnson et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, se sont entretenus pour donner à leurs chefs négociateurs respectifs, l'instruction de « travailler intensément de manière à essayer de combler les divergences ». Cela ne signifie pas qu'un accord va être trouvé dans les prochains jours, mais que le temps presse pour un terrain d'entente. Mais est-ce encore possible alors que des divergences demeurent aussi profondes ?