Les chauffeurs routiers manquent
Comme partout ailleurs, les conséquences de la pandémie ont perturbé les circuits logistiques au Royaume-Uni. Mais le pays doit en plus composer avec l'impact du Brexit. Depuis le 1er janvier dernier, le divorce officiel entre Londres et Bruxelles a rendu plus difficile l'activité des travailleurs européens sur le territoire anglais. Ce qui a eu pour résultat de provoquer une pénurie de chauffeurs routiers. Or, sans ces chauffeurs, les supermarchés ne sont plus approvisionnés…
C'est la raison pour laquelle les consommateurs britanniques voient de moins en moins de produits dans les rayons de leurs magasins. Des étagères vides qui désespèrent non seulement les clients, mais aussi les propriétaires des points de vente, car sans marchandises à vendre, il n'y a pas de chiffre d'affaires bien sûr. Tous les produits sont touchés, notamment l'eau en bouteille et les produits du quotidien.
C'est la raison pour laquelle les consommateurs britanniques voient de moins en moins de produits dans les rayons de leurs magasins. Des étagères vides qui désespèrent non seulement les clients, mais aussi les propriétaires des points de vente, car sans marchandises à vendre, il n'y a pas de chiffre d'affaires bien sûr. Tous les produits sont touchés, notamment l'eau en bouteille et les produits du quotidien.
Problèmes d'approvisionnement des magasins
Plusieurs entreprises ont fait part de difficultés d'approvisionnement, comme Ikea, Coca-Cola, McDonald's ou encore les fameux pubs Wetherspoon, qui a déploré une pénurie de plusieurs bières. Les constructeurs automobiles ont également dû fermer temporairement plusieurs usines en raison de la pénurie de composants, notamment électroniques, comme partout en Europe. Mais le Brexit a ajouté un problème supplémentaire.
La Confederation of British industry (CBI) estime qu'il faudra encore 18 mois pour former suffisamment de chauffeurs routiers pour qu'ils remplacent leurs homologues européens. En attendant, l'organisation demande au Premier ministre d'assouplir sa politique migratoire. Il n'est pas sûr que la CNI soit entendue : la maîtrise des arrivées sur le territoire britannique est justement une des raisons qui ont poussé Boris Johnson et ses prédécesseurs à vouloir le Brexit.
La Confederation of British industry (CBI) estime qu'il faudra encore 18 mois pour former suffisamment de chauffeurs routiers pour qu'ils remplacent leurs homologues européens. En attendant, l'organisation demande au Premier ministre d'assouplir sa politique migratoire. Il n'est pas sûr que la CNI soit entendue : la maîtrise des arrivées sur le territoire britannique est justement une des raisons qui ont poussé Boris Johnson et ses prédécesseurs à vouloir le Brexit.