Un sursis pour Air France… mais pas plus. Le ministre de l'Économie a déclaré durant le Grand Rendez-vous Europe 1, Les Echos, Cnews, que la priorité pour le transporteur aérien était de « retrouver le dialogue social », « redresser la compétitivité » et « avoir un nouveau président ». La direction transitoire a été nommée mardi dernier, avec à sa tête Anne-Marie Couderc (présidente non-exécutive), épaulée par les directeurs généraux d'Air France et de KML, Franck Terner et Pieter Elbers, et par Frédéric Gagey le directeur financier de l'entreprise.
Le patron de Bercy a été très clair : « Je souhaite qu'il y ait un nouveau président pour Air France à la rentrée prochaine ». Jean-Pierre Janaillac, l'ex-PDG, a dû démissionner suite au rejet par les salariés de l'accord salarial proposé par la direction. La consultation d'entreprise n'est pas allé en sa faveur. Bruno Le Maire n'entend pas céder les parts de l'État dans le capital d'Air France-KLM — les pouvoirs publics en détiennent 14%, pour 23% des droits de vote. « ce n'est pas le bon moment pour prendre ce genre de décisions », explique le ministre, alors qu'Air France « traverse une crise ».
Bruno Le Maire a en revanche donné une indication très claire concernant la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), qu'il qualifie d'opération financière de privatisation « la plus importante dans le monde en 2018 ». Les 50,6% détenus par l'État dans le capital de l'entreprise pourraient être cédés et les caisses publiques récupérer jusqu'à 9 milliards d'euros. De l'argent qui ira abonder le fonds pour l'innovation voulu par Emmanuel Macron.
Le patron de Bercy a été très clair : « Je souhaite qu'il y ait un nouveau président pour Air France à la rentrée prochaine ». Jean-Pierre Janaillac, l'ex-PDG, a dû démissionner suite au rejet par les salariés de l'accord salarial proposé par la direction. La consultation d'entreprise n'est pas allé en sa faveur. Bruno Le Maire n'entend pas céder les parts de l'État dans le capital d'Air France-KLM — les pouvoirs publics en détiennent 14%, pour 23% des droits de vote. « ce n'est pas le bon moment pour prendre ce genre de décisions », explique le ministre, alors qu'Air France « traverse une crise ».
Bruno Le Maire a en revanche donné une indication très claire concernant la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), qu'il qualifie d'opération financière de privatisation « la plus importante dans le monde en 2018 ». Les 50,6% détenus par l'État dans le capital de l'entreprise pourraient être cédés et les caisses publiques récupérer jusqu'à 9 milliards d'euros. De l'argent qui ira abonder le fonds pour l'innovation voulu par Emmanuel Macron.