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Et ça n’était pas gagné. La première mouture du projet de budget 2015 de la France avait suscité pas mal d’irritations du côté de Bruxelles, et pour cause : il manquait 8 milliards d’euros d’économies pour satisfaire les commissaires européens. Problème : le gouvernement avais déjà inscrit 21 milliards d’économies dans son budget, et il paraissait difficile de rajouter encore du poids dans la barque des Français.
Après quelques discrètes passes d’arme entre Paris et Bruxelles; dont une lettre de François Hollande restée mystérieusement secrète, Michel Sapin a sorti de son chapeau 3,6 milliards d’économies supplémentaires provenant de la réduction de la charge de la dette, du CICE moins cher que prévu, ou encore de la lutte contre l’évasion fiscale qui va finalement rapporter plus. Sans oublier un recalcul du budget européen qui va voir la Commission faire un chèque de 300 à 600 millions d’euros à la France, financé en partie par la Grande-Bretagne qui doit à l’UE 2,1 milliards. Miraculeux !
Au final donc, tout est bien qui finit bien, la France n’a pas provoqué de crise ouverte avec une Commission en pleine transition. L’Italie, qui a dû faire également des concessions budgétaires, s’en tire aussi plutôt bien. Reste maintenant à passer aux actes, et on verra comment le ministère des Finances compte resserrer les boulons.
Après quelques discrètes passes d’arme entre Paris et Bruxelles; dont une lettre de François Hollande restée mystérieusement secrète, Michel Sapin a sorti de son chapeau 3,6 milliards d’économies supplémentaires provenant de la réduction de la charge de la dette, du CICE moins cher que prévu, ou encore de la lutte contre l’évasion fiscale qui va finalement rapporter plus. Sans oublier un recalcul du budget européen qui va voir la Commission faire un chèque de 300 à 600 millions d’euros à la France, financé en partie par la Grande-Bretagne qui doit à l’UE 2,1 milliards. Miraculeux !
Au final donc, tout est bien qui finit bien, la France n’a pas provoqué de crise ouverte avec une Commission en pleine transition. L’Italie, qui a dû faire également des concessions budgétaires, s’en tire aussi plutôt bien. Reste maintenant à passer aux actes, et on verra comment le ministère des Finances compte resserrer les boulons.