Des rémunérations moins intéressantes pour les cadres
Les conséquences économiques du coronavirus ne vont pas épargner les cadres. Cette catégorie de salariés, habitués à être chouchoutés par les entreprises dans les dernières années, va devoir apprendre à vivre avec la crise. Du moins pour certains d'entre eux. Les sociétés au bord du dépôt de bilan vont en effet libérer bon nombre de cadres qui vont donc se retrouver sur le marché du travail. Cela va créer un appel d'air qui va permettre aux employeurs de jouer la concurrence et donc, de baisser quelque peu les rémunérations de ces employés. Cette mise en concurrence des talents pourrait faire de l'année 2021 celle de la « modération salariale », selon le mot de Khaled Aboulaïch, directeur général d’Expectra (groupe Randstad).
Plusieurs secteurs affichent ainsi des baisses importantes du nombre d'offres d'emploi sur les douze derniers mois : -49,8% chez les ingénieurs process, -48,8% pour les approvisionneurs, -40,9% pour les techniciens d'essai, -40,2% pour les assistants administration des ventes. Ces chutes spectaculaires des propositions de postes vont sans doute s'amplifier dans les prochains mois, avec les faillites attendues d'ici la fin de l'année. Par conséquent, les cadres qui postuleront pour ces emplois devront s'attendre à des propositions salariales moins généreuses qu'avant.
Plusieurs secteurs affichent ainsi des baisses importantes du nombre d'offres d'emploi sur les douze derniers mois : -49,8% chez les ingénieurs process, -48,8% pour les approvisionneurs, -40,9% pour les techniciens d'essai, -40,2% pour les assistants administration des ventes. Ces chutes spectaculaires des propositions de postes vont sans doute s'amplifier dans les prochains mois, avec les faillites attendues d'ici la fin de l'année. Par conséquent, les cadres qui postuleront pour ces emplois devront s'attendre à des propositions salariales moins généreuses qu'avant.
Malgré tout, des postes toujours très recherchés
Le baromètre Expectra relève aussi que les intentions d'embauche ont reculé de 18,5% sur les six premiers mois de l'année. En revanche, le salaire médian a progressé de 2,3% en moyenne depuis le début de l'année, à 46.846 euros annuels (ou encore 3.903 euros par mois). Les perspectives économiques peu encourageantes des prochains mois pourraient avoir un impact significatif sur la progression des rémunérations des cadres.
Le cabinet indique que certaines qualifications restent très recherchées. C'est le cas des techniciens et ingénieurs de maintenance, où la concurrence entre employeurs demeure forte, ce qui aboutit à des salaires plus intéressants. Les contrôleurs financiers sont également en pénurie : le nombre d'emplois pour ce profil a augmenté de 30% au premier semestre. Les contrôleurs de paie aussi ont la cote en raison notamment de son attractivité jugée trop faible par les plus jeunes.
Le cabinet indique que certaines qualifications restent très recherchées. C'est le cas des techniciens et ingénieurs de maintenance, où la concurrence entre employeurs demeure forte, ce qui aboutit à des salaires plus intéressants. Les contrôleurs financiers sont également en pénurie : le nombre d'emplois pour ce profil a augmenté de 30% au premier semestre. Les contrôleurs de paie aussi ont la cote en raison notamment de son attractivité jugée trop faible par les plus jeunes.