Depuis le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn est en détention au Japon, où il doit répondre de plusieurs accusations de malversations fiscales. Nissan n’a pas tardé à lui retirer son poste de président du conseil d’administration, mais Renault a adopté une position plus prudente. La direction du constructeur automobile français, soutenue par le gouvernement (l’État détient une participation de 15,01% dans le capital du groupe), a fait valoir la présomption d’innocence. Bruno Le Maire avait néanmoins ajouté que si Carlos Ghosn devait être « durablement empêché », alors la question de son remplacement à la tête de l’entreprise était posée.
Deux mois après l’arrestation du chef d’entreprise, le gouvernement veut désormais passer à « une nouvelle étape », comme l’a déclaré le ministre de l’Économie au micro de LCI. « Dans cette nouvelle étape, nous avons besoin maintenant d'une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », décrit-il. Avant d’ajouter qu’en tant qu’« actionnaire de référence », l’État avait demandé une réunion du conseil d’administration de Renault « dans les prochains jours ». Les administrateurs doivent désigner « une nouvelle gouvernance », a encore martelé l’hôte de Bercy.
Et il n’y a aucun mystère sur les intentions de l’État : Carlos Ghosn doit être remplacé. Bruno Le Maire n’a pas voulu désigner de remplaçant, même si le nom du président sortant de Michelin, Jean-Dominique Sénard, circulait actuellement. « C'est un grand industriel, un homme qui a une conception sociale de l'entreprise et qui l'a démontré à plusieurs reprises », a-t-il néanmoins soulevé.
Deux mois après l’arrestation du chef d’entreprise, le gouvernement veut désormais passer à « une nouvelle étape », comme l’a déclaré le ministre de l’Économie au micro de LCI. « Dans cette nouvelle étape, nous avons besoin maintenant d'une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », décrit-il. Avant d’ajouter qu’en tant qu’« actionnaire de référence », l’État avait demandé une réunion du conseil d’administration de Renault « dans les prochains jours ». Les administrateurs doivent désigner « une nouvelle gouvernance », a encore martelé l’hôte de Bercy.
Et il n’y a aucun mystère sur les intentions de l’État : Carlos Ghosn doit être remplacé. Bruno Le Maire n’a pas voulu désigner de remplaçant, même si le nom du président sortant de Michelin, Jean-Dominique Sénard, circulait actuellement. « C'est un grand industriel, un homme qui a une conception sociale de l'entreprise et qui l'a démontré à plusieurs reprises », a-t-il néanmoins soulevé.