Les nouvelles ne sont pas bonnes, et c’est la Banque de France qui nous en donne aujourd’hui confirmation. Interrogé jeudi 11 septembre sur Europe 1, le gouverneur de la banque, Christian Noyer, a déclaré à son tour que le nouveau dérapage des finances publiques, et l’aggravation du déficit de la France, n’était "clairement pas une bonne nouvelle. Ce qui doit selon lui appeler le gouvernement à tailler "beaucoup plus hardiment" dans les dépenses.
Christian Noyer a en outre précisé que l’équipe de Manuel Valls doit accélérer les réformes, de manière à augmenter le potentiel de croissance de l’économie française, qui d’après ses dires, sera "très probablement" inférieur à 1 % pour cette année. Ajoutant que "si on ne le fait pas, on va rester avec zéro croissance et 10 % de chômage."
Le gouverneur de la Banque de France a été très clair sur la question. "Il n’y a pas de plan B" pour Christian Noyer. "Il n’y a pas d’alternative à la politique de réformes pour relancer le potentiel de croissance et aux grandes mesures qui ont été annoncées." En clair, le gouvernement n’a pas le choix, et doit se mettre au travail. Peu ou prou le même message adressé par la Commission européenne et par l’Allemagne à François Hollande.