Un vaccin ou le licenciement
Coup de semonce au sein de la banque américaine Citigroup. La direction va obliger ses salariés à se vacciner, sous peine de se voir purement et simplement licencier ! La menace prendra forme à partir du 14 janvier, selon un courriel envoyé en fin de semaine dernière aux 160.000 collaborateurs de l'établissement. À partir de cette date, les salariés non vaccinés se verront montrer la porte de sortie. Et sans indemnités de licenciement !
La banque précise toutefois que chaque situation sera examinée au cas par cas. Des exemptions seront possibles, pour des motifs médicaux ou religieux. Néanmoins, la mesure, radicale, pourrait toucher jusqu'à 10% des employés, soit 16.000 personnes. Il y a là de quoi pousser les récalcitrants à franchir la porte des centres de vaccination.
La banque précise toutefois que chaque situation sera examinée au cas par cas. Des exemptions seront possibles, pour des motifs médicaux ou religieux. Néanmoins, la mesure, radicale, pourrait toucher jusqu'à 10% des employés, soit 16.000 personnes. Il y a là de quoi pousser les récalcitrants à franchir la porte des centres de vaccination.
La responsabilité des entreprises
Citigroup n'est cependant pas la première entreprise américaine à prendre cette disposition. La compagnie aérienne United Airlines n'avait ainsi pas hésité à licencier 200 collaborateurs pour défaut de vaccination. Google a prévenu mi-décembre que ses salariés non vaccinés pourraient subir une réduction de leur salaire, voire le licenciement. Et dans d'autres grands groupes, l'obligation vaccinale pourrait devenir la norme.
Il faut savoir que 62% seulement des Américains sont vaccinés. Ces mesures privées apparaissent alors que l'administration Biden tente de faire passer une loi fédérale pour l'obligation vaccinale dans les entreprises de plus de 100 salariés. Mais des recours en justice devraient finir par annuler le texte : la Cour suprême pourrait en effet opposer son véto.
Il faut savoir que 62% seulement des Américains sont vaccinés. Ces mesures privées apparaissent alors que l'administration Biden tente de faire passer une loi fédérale pour l'obligation vaccinale dans les entreprises de plus de 100 salariés. Mais des recours en justice devraient finir par annuler le texte : la Cour suprême pourrait en effet opposer son véto.