La parité n'est pas au rendez-vous
The Galion project dissipe quelques idées préconçues sur les revenus rêvés des créateurs de Start-up. Non, tout le monde ne fait pas fortune, et oui les disparités sont très importantes, au gré des levées de fonds. Selon l’étude qui vient d’être publiée, le salaire annuel médian, un salaire fixe brut, d’un créateur français est de 92.000 euros. À cela s’ajoute une part variable de 8.000 euros en moyenne pour 40% des sondés. Hélas, la parité n’est pas au rendez-vous en matière de revenus : pour la moitié des femmes, le salaire annuel médian se situe en fait à 75.000 euros annuels. Un écart qui va crescendo avec la hausse de la rémunération.
Au total, 147 porteurs de projet ont joué le jeu et répondu aux questions du Think tank. Les revenus se calquent en toute logique sur le montant des levées de fonds : quand ils s’élèvent à 75.000 euros pour ceux ayant levé moins de 5 millions d'euros, ils passent à 130.000 euros pour 20 millions, et jusqu'à 240.000 euros par an pour le quart des créateurs de start-up les mieux rémunérés de France.
Au total, 147 porteurs de projet ont joué le jeu et répondu aux questions du Think tank. Les revenus se calquent en toute logique sur le montant des levées de fonds : quand ils s’élèvent à 75.000 euros pour ceux ayant levé moins de 5 millions d'euros, ils passent à 130.000 euros pour 20 millions, et jusqu'à 240.000 euros par an pour le quart des créateurs de start-up les mieux rémunérés de France.
Une rémunération en fonction de l'âge et de la famille
Parmi les résultats étonnants de cette étude, on peut remarquer le lien qui peut être fait entre le montant de la rémunération, l'âge du « capitaine » et même le nombre d’enfants du fondateur. En effet, les créateurs de start-up ont en majorité une famille à charge. 37% d'entre eux ont trois enfants et plus, un chiffre largement supérieur à la moyenne nationale.
Quant à l’âge, le constat est clair : plus on est jeune, moins on est payé. Que ce soit une question d’image ou d’expérience, un créateur d’entreprise de croissance de plus de 35 ans verra sa rémunération fixe brute annuelle augmenter de 30% minimum.
Quant à l’âge, le constat est clair : plus on est jeune, moins on est payé. Que ce soit une question d’image ou d’expérience, un créateur d’entreprise de croissance de plus de 35 ans verra sa rémunération fixe brute annuelle augmenter de 30% minimum.