Présenté cette semaine, ce texte vise à poser les limites pour les consommateurs. L'objectif étant d'éviter les effets d'aubaine, comme par exemple utiliser un forfait français (peu cher et bien fourni en données) dans des pays où les forfaits sont bien moins généreux et ce, à l'année longue. Bruxelles voulait éviter de créer une sorte de marché noir où les consommateurs s'échangeraient sous le manteau les cartes SIM des opérateurs européens.
Une des mesures était la limitation de l'utilisation d'un forfait dans un pays étranger à 90 jours. Passé ce délai, l'opérateur peut fixer des frais, ce qui va à l'encontre du principe même de la fin de l'itinérance voulu par la Commission… Jean-Claude Juncker, voyant la grogne des consommateurs monter et soucieux de donner une meilleure image de l'institution, a donc décidé de retirer l'avant-projet de loi pour lui donner une dimension plus ambitieuse.
Ce rebondissement ne change en rien la date de fin du roaming dans l'Union européenne, qui reste au 15 juin 2017. Mais les opérateurs, qui profitent toujours beaucoup de l'itinérance (800 millions d'euros par an), vont devoir accepter plus de concessions.
Une des mesures était la limitation de l'utilisation d'un forfait dans un pays étranger à 90 jours. Passé ce délai, l'opérateur peut fixer des frais, ce qui va à l'encontre du principe même de la fin de l'itinérance voulu par la Commission… Jean-Claude Juncker, voyant la grogne des consommateurs monter et soucieux de donner une meilleure image de l'institution, a donc décidé de retirer l'avant-projet de loi pour lui donner une dimension plus ambitieuse.
Ce rebondissement ne change en rien la date de fin du roaming dans l'Union européenne, qui reste au 15 juin 2017. Mais les opérateurs, qui profitent toujours beaucoup de l'itinérance (800 millions d'euros par an), vont devoir accepter plus de concessions.