La viande, trop chère, est remplacée par des œufs ou des féculents
L'arbitrage des consommateurs français se poursuit dans les rayons alimentaires de la grande distribution. Il faut dire que la situation est tendue sur le front du pouvoir d'achat, entre des prix de l'énergie qui ne cessent d'augmenter et l'inflation qui réduit le budget des courses. Selon Kantar, au premier semestre de l'année, les Français ont consommé 1,5 kilo de viande rouge en moins, et 1 kg de volaille en moins par rapport aux six premiers mois de l'an dernier.
Chez beaucoup de Français, l'heure est au « plat unique familial », souligne-t-on, autrement dit un grand plat où les œufs et les féculents remplacent la viande. Les familles modestes sacrifient les produits frais, ceux qui coûtent le plus cher et dont les prix progressent le plus. Les pâtes sont privilégiés, puisque selon Nielsen les ventes ont augmenté de 1,5% en volume.
Chez beaucoup de Français, l'heure est au « plat unique familial », souligne-t-on, autrement dit un grand plat où les œufs et les féculents remplacent la viande. Les familles modestes sacrifient les produits frais, ceux qui coûtent le plus cher et dont les prix progressent le plus. Les pâtes sont privilégiés, puisque selon Nielsen les ventes ont augmenté de 1,5% en volume.
Les enseignes discount plus populaires que jamais
Ce sont les marques distributeurs qui tirent leur épingle du jeu : elles sont généralement plus abordables que les grandes marques. Kantar relève le dynamisme de ces produits créés par les enseignes, mais c'est aussi le cas de leurs marques plus haut de gamme dont les ventes enregistrent également une accélération. Dans ce contexte, les enseignes discount comme Lidl ou Aldi voient leurs parts de marché progresser.
Les produits jugés moins essentiels, à l'image des produits d'hygiène, de beauté, ou encore l'alcool, sont moins attractifs pour les consommateurs. Nielsen observe une baisse de leurs ventes, avec des reports vers des sodas sucrés pour pallier l'alcool par exemple. Des comportements qui vont rester ancrés dans la réalité des consommateurs pendant un bon moment au vu de la dégradation attendue de la situation économique.
Les produits jugés moins essentiels, à l'image des produits d'hygiène, de beauté, ou encore l'alcool, sont moins attractifs pour les consommateurs. Nielsen observe une baisse de leurs ventes, avec des reports vers des sodas sucrés pour pallier l'alcool par exemple. Des comportements qui vont rester ancrés dans la réalité des consommateurs pendant un bon moment au vu de la dégradation attendue de la situation économique.