La Chine a besoin d’avions pour poursuivre son développement économique. À l’occasion de sa visite d’État en France, le président chinois a signé un contrat historique : 290 Airbus A320 et 10 A350 vont être acquis par China Aviation Supplies Holding Company (CASC), une entreprise d’état chinoise. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais au prix catalogue, cela représente une somme de 35 milliards de dollars. C’est en tout cas bien plus important que le pré-accord entre CASC et Airbus, qui portait sur 184 A320.
Durant la signature de l’accord qui s’est déroulée à l’Élysée, Emmanuel Macron a expliqué que la conclusion d’un tel contrat pour Airbus signifiait une « avancée importante et un excellent signal de la force des échanges » entre la Chine et la France. Au-delà, le président français a plaidé pour une relation et un partenariat « eurochinois » fort. La Chine a montré beaucoup d’appétit en termes non seulement économiques, mais aussi diplomatiques. Cela s’incarne par la mise en place des nouvelles routes de la soie. L’Europe doit se positionner face au géant asiatique, mais des failles sont apparues entre les États membres.
Emmanuel Macron demande un partenariat « loyal et équilibré » autour d’un « multilatéralisme fort » avec Pékin. Qui pourrait entendre cette demande : les relations avec les États-Unis sont en effet particulièrement difficiles, même si la guerre commerciale entre les deux pays pourrait prendre fin ou tout du moins, s’apaiser. Dans cette partie d’échecs, l’Europe ne veut pas jouer le rôle du fou.
Durant la signature de l’accord qui s’est déroulée à l’Élysée, Emmanuel Macron a expliqué que la conclusion d’un tel contrat pour Airbus signifiait une « avancée importante et un excellent signal de la force des échanges » entre la Chine et la France. Au-delà, le président français a plaidé pour une relation et un partenariat « eurochinois » fort. La Chine a montré beaucoup d’appétit en termes non seulement économiques, mais aussi diplomatiques. Cela s’incarne par la mise en place des nouvelles routes de la soie. L’Europe doit se positionner face au géant asiatique, mais des failles sont apparues entre les États membres.
Emmanuel Macron demande un partenariat « loyal et équilibré » autour d’un « multilatéralisme fort » avec Pékin. Qui pourrait entendre cette demande : les relations avec les États-Unis sont en effet particulièrement difficiles, même si la guerre commerciale entre les deux pays pourrait prendre fin ou tout du moins, s’apaiser. Dans cette partie d’échecs, l’Europe ne veut pas jouer le rôle du fou.