Une mesure contestée par de nombreux motards
En conformité avec une obligation européenne datant de 2014 mais jamais mise en œuvre en France, le gouvernement a prévu l'introduction progressive du contrôle technique pour les deux-roues à partir de « début 2024 ». Le Conseil d'Etat avait donné au gouvernement deux mois, à compter du 1er juin, pour définir les modalités techniques de ce contrôle. Un projet de décret et un projet d'arrêté seront mis en consultation publique du 26 juin au 22 juillet, selon un communiqué du ministère des Transports.
La mesure, qui sera déployée progressivement en fonction de l'âge des véhicules, touchera en premier lieu les véhicules les plus anciens. Pour éviter un engorgement des centres de contrôle, l'entrée en vigueur sera échelonnée jusqu'au 1er janvier 2027. Cette décision suscite la colère des motards qui ont manifesté à plusieurs reprises contre cette obligation dans différentes villes de France, dont Paris.
La mesure, qui sera déployée progressivement en fonction de l'âge des véhicules, touchera en premier lieu les véhicules les plus anciens. Pour éviter un engorgement des centres de contrôle, l'entrée en vigueur sera échelonnée jusqu'au 1er janvier 2027. Cette décision suscite la colère des motards qui ont manifesté à plusieurs reprises contre cette obligation dans différentes villes de France, dont Paris.
Un contrôle technique obligatoire qui se veut simple et économique
En dépit de ces contestations, le ministre des Transports, Clément Beaune, a assuré que le gouvernement veut que ce dispositif soit « le moins cher et le plus simple possible pour les conducteurs de deux-roues ». Le contrôle technique inclura les deux-roues dont le gabarit est inférieur à 125 cm3, en raison de leur forte accidentologie et leur impact potentiel sur la pollution atmosphérique et sonore en ville. En revanche, les motos à usage sportif, qui ne sont pas supposées circuler sur la voie publique, seront exemptées de cette obligation.
Afin de garantir la simplicité et l'accessibilité financière du contrôle, le ministère indique qu'une discussion est en cours avec les professionnels du secteur pour les inciter à pratiquer des prix bas. De plus, le contrôle sera « fortement simplifié » par rapport à celui des voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre.
Afin de garantir la simplicité et l'accessibilité financière du contrôle, le ministère indique qu'une discussion est en cours avec les professionnels du secteur pour les inciter à pratiquer des prix bas. De plus, le contrôle sera « fortement simplifié » par rapport à celui des voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre.