Un discours paternel, mais autoritaire
Dans le discours du président de la République, le terme « confinement » n’a pas été prononcé. Mais la phrase « nous sommes en guerre » l’a été, elle, six fois. De quoi mettre l’accent sur l’urgence de la situation car, et Emmanuel Macron l’a bien compris puisqu’il a fait la remarque aux Français, la crise du coronavirus était prise un peu trop à la légère. Il a bien fait remarquer que les Français ne s’étaient pas confinés d’eux-mêmes comme demandé par le Premier ministre le samedi 14 mars 2020 lorsqu’il a demandé à ce que la distanciation sociale soit respectée.
C‘est donc sans surprise que le confinement a été annoncé. Un confinement toutefois léger, le gouvernement semble avoir décidé de jouer une nouvelle fois la carte de la prise de conscience nationale.
C‘est donc sans surprise que le confinement a été annoncé. Un confinement toutefois léger, le gouvernement semble avoir décidé de jouer une nouvelle fois la carte de la prise de conscience nationale.
Obligation de justifier ses déplacements, mais pas de couvre-feu
Depuis midi, donc, les Français sont obligés de justifier leurs déplacements avec une autodéclaration, comme c’est le cas en Italie. L’absence d’autodéclaration ou de justification valable pourra entraîner une amende de 135 euros, bien que le gouvernement ait fait savoir le 17 mars au matin que pour la première journée, aucune amende ne sera donnée.
Le confinement est donc certes obligatoire, mais des libertés subsistent. Le gouvernement pourrait néanmoins décider de durcir le ton si la situation empire ou si les Français ne jouent pas le jeu. Ainsi, un couvre-feu pourrait être décrété (il en était question, mais il n’a pas été annoncé) et les amendes pourraient être augmentées. L’absence de respect des règles pourrait même devenir un délit pénal, comme c’est le cas en Italie.
Le confinement est donc certes obligatoire, mais des libertés subsistent. Le gouvernement pourrait néanmoins décider de durcir le ton si la situation empire ou si les Français ne jouent pas le jeu. Ainsi, un couvre-feu pourrait être décrété (il en était question, mais il n’a pas été annoncé) et les amendes pourraient être augmentées. L’absence de respect des règles pourrait même devenir un délit pénal, comme c’est le cas en Italie.