Le nombre réel de morts de la Covid-19 largement supérieur à ce qu’annoncé
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mené son enquête afin d’établir une estimation plus précise et complète du nombre de décès liés à la pandémie de Covid-19. Pour cela, elle a comparé des modèles présentant le nombre de décès si la pandémie n’avait pas frappé le monde et le nombre de décès réellement enregistrés dans le monde, tous types confondus.
La différence entre les deux données peut, avec une marge d’erreur, être imputée au paramètre « Covid-19 » : c’est l’excès de mortalité. Or, selon l’OMS, celui-ci serait largement supérieur au nombre de décès officiels qui sont estimés à environ 6,2 millions. L’excès de mortalité sur la période 2020-2021, d’après les données publiées par l’OMS le 5 mai 2022, serait compris entre 13,3 et 16,6 millions. Soit deux à trois fois plus que les chiffres officiels (l’OMS retient le nombre de 14,9 millions en tant que valeur moyenne).
La différence entre les deux données peut, avec une marge d’erreur, être imputée au paramètre « Covid-19 » : c’est l’excès de mortalité. Or, selon l’OMS, celui-ci serait largement supérieur au nombre de décès officiels qui sont estimés à environ 6,2 millions. L’excès de mortalité sur la période 2020-2021, d’après les données publiées par l’OMS le 5 mai 2022, serait compris entre 13,3 et 16,6 millions. Soit deux à trois fois plus que les chiffres officiels (l’OMS retient le nombre de 14,9 millions en tant que valeur moyenne).
Les pays riches relativement épargnés
Les données analysées par l’OMS dévoilent que l’Asie du Sud-Est, l’Europe et le continent américain représentent, à eux seuls, 84% de l’excès de mortalité enregistré. Mais, surtout, ce sont les pays en voie de développement qui ont payé le plus lourd tribut (81% des décès) contre 15% pour les pays riches.
L’OMS confirme en outre que les femmes ont représenté moins de décès que les hommes (43% contre 57%) et que la mortalité est plus élevée chez les personnes âgées que dans les autres tranches d’âge de la population.
L’OMS confirme en outre que les femmes ont représenté moins de décès que les hommes (43% contre 57%) et que la mortalité est plus élevée chez les personnes âgées que dans les autres tranches d’âge de la population.